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Face à l’AFC/M23, l’armée congolaise opte pour la ligne dure et promet de rendre coup pour coup

Alors que la tension persiste dans l’Est de la République Démocratique du Congo, exacerbée par les accusations mutuelles de violation du cessez-le-feu entre les Forces Armées de la RDC (FARDC) et la coalition rebelle de l’AFC/M23, l’armée congolaise affiche une posture de fermeté. Dans un entretien accordé à la chaîne allemande Deutsche Welle, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole des FARDC, a clairement indiqué que les forces gouvernementales ne laisseraient plus les rebelles agir impunément. « On ne va les laisser faire », a-t-il affirmé, signalant l’intention des FARDC de rendre désormais coup pour coup face aux actions de la rébellion. Cette déclaration marque un durcissement de ton alors que tous les regards sont rivés sur Doha (Qatar) où Kinshasa négocie un accord de paix avec la rebellion.

La tension reste à son comble sur les fronts de l’Est de la République Démocratique du Congo. Alors que les accusations de violations du cessez-le-feu pleuvent de part et d’autre, la voix des Forces Armées de la RDC (FARDC) s’est fait entendre, tranchante et sans équivoque. Dans un entretien accordé à la chaîne internationale Deutsche Welle, le général-major Sylvain Ekenge, porte-parole de l’armée congolaise, a opté pour la ligne dure face à la coalition rebelle de l’AFC/M23.

«On ne va pas les laisser faire», a lancé le général Ekenge, réaffirmant la détermination des forces gouvernementales à répondre militairement aux avancées et actions de la rébellion. Cette déclaration, ferme, intervient dans un contexte où le fragile calme précaire est quotidiennement rompu par des accrochages, chaque camp rejetant la responsabilité des hostilités sur l’autre.

La stratégie annoncée par le porte-parole  des FARDC est claire : une réponse coup pour coup. Cette posture signifie que les FARDC entendent contrer toute offensive rebelle par une réaction immédiate et proportionnée, rompant avec toute passivité et affirmant leur volonté de reprendre l’initiative sur le terrain.

Cette escalade verbale du général Ekenge, destinée à la fois au public national et international, semble marquer un tournant dans la communication militaire. Elle écarte, du moins dans le discours, toute option de retrait ou de dialogue immédiat avec les groupes armés, privilégiant une solution par la force pour rétablir l’intégrité territoriale.

Alors que la population civile continue de payer un lourd tribut à ces affrontements, l’avertissement du porte-parole des FARDC laisse peu de place à l’ambiguïté : la RDC n’entend pas céder du terrain et se prépare à une confrontation durable. La communauté internationale, qui suit de près l’évolution de cette crise, appelle de ses vœux une désescalade qui, pour l’instant, ne semble pas être à l’ordre du jour.

Econews