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Auditionné par la Commission Ecofin du Sénat, Guillaume Ngefa annonce « trois principes cardinaux » pour la gestion du FRIVAO

La gestion du Fonds spécial pour les victimes congolaises des activités illicites de l’Ouganda (FRIVAO) entre dans une nouvelle ère. Après une mission d’inspection à Kisangani qui a mis en lumière des « dysfonctionnements majeurs », le Ministre d’État à la Justice, Guillaume Ngefa, a été auditionné en urgence, ce lundi 17 novembre, par la commission Écofin du Sénat. Le MinEtat n’a pas édulcoré son diagnostic. Devant la Commission sénatoriale, présidée par Célestin Vunabandi, le Garde des sceaux a dressé le bilan de sa mission dans la Tshopo : une gestion du FRIVAO jugée «non seulement défaillante, mais également injuste ». Une situation qui a, selon lui, nourri « des frustrations au sein des communautés et particulièrement des victimes » elles-mêmes. Pour tourner la page et garantir une utilisation rigoureuse et équitable des fonds, Guillaume Ngefa a annoncé que toute la gestion future sera désormais encadrée par trois principes non-négociables : « Transparence, Crédibilité et Traçabilité ».

Après sa dernière mission à Kisangani, dans la province de la Tshopo, où il s’est s’imprégné de tous les méandres qui entourent la gestion du Fonds spécial de la réparation et d’indemnisation des victimes des activités illicites de l’Ouganda en RDC (FRIVAO), le Garde des sceaux et Ministre d’Etat en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, a été auditionné, lundi 17 novembre, par la Commission Ecofin du Sénat, présidée par Célestin Vunabandi.

D’entrée de jeu, le Ministre d’État à la Justice a présenté à la Commission les conclusions de sa récente mission d’inspection à Kisangani, consacrée à l’examen de la gestion des fonds FRIVAO. Il a relevé que ce dossier avait été marqué par une gestion non seulement défaillante, mais également injuste, entraînant des frustrations au sein de communauté de la grande Province Orientale et particulièrement les victimes.

Face à cette situation, le MinÉtat a annoncé que la gestion des fonds FRIVAO sera désormais guidée par trois principes cardinaux, à savoir : «Transparence, Crédibilité et Traçabilité ».

Selon le MinEtat, ces garanties ont pour objectif d’assurer une gestion rigoureuse et équitable, excluant toute forme de partialité ou de mécontentement.

Au cours de la séance, les sénateurs membres de la Commission Écofin ont adressé au Ministre d’État une série de questions portant sur les aspects juridiques, administratifs et opérationnels du dossier.

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Les réponses du MinÉtat à la justice, jugées claires et convaincantes, ont été saluées par l’ensemble des sénateurs membres de la Commission ECOFIN, qui ont qualifié cet échange de « rare et pertinent» au regard de la profondeur des analyses fournies et de l’honnêteté du Ministre de la Justice.

Le Président de la Commission Ecofin du Sénat a ainsi annoncé que des rapports détaillés seront produit par le Ministre d’État  et déposé à la Commission dans un délai de 48 heures, conformément au règlement intérieur de la Commission.

Pour conclure, le Ministre d’État a exprimé sa reconnaissance envers les membres de la Commission pour la qualité de l’accueil, la pertinence des échanges et l’esprit de collaboration manifeste tout au long de ladite séance de travail.

RÉUNION DU COMITÉ DE PILOTAGE DE LA TASK-FORCE BRCC-RDIE

Dans la même journée, le ministre Ngefa a enchaîné en présidant la réunion du Comité de pilotage de la Task-force BRCC-RDIE. L’enjeu est de taille : finaliser l’implantation en RDC du Bureau Régional du Centre Consultatif pour le Règlement des Différends entre Investisseurs et États.

Dans son mot de bienvenue, le Ministre d’État en charge de la Justice a rappelé que « la responsabilité de la mise en valeur de notre pays dépend de la rapidité de notre action et de notre faculté à bien coordonner nos efforts. »

Poursuivant son intervention, le Ministre a introduit les travaux en revenant sur les points de l’ordre du jour : « L’évaluation des missions menées dans les pays africains candidats à l’implantation du Bureau Régional BRCC-RDIE, du suivi de la lettre de soutien adressée par la Haute Autorité, de l’examen des ajustements apportés à l’Arrêté Interministériel instituant notre Task-force, ainsi que des contraintes opérationnelles et des moyens d’action à mobiliser pour la suite. »

Cette séance de travail s’est tenue avec le concours des trois ministères membres de la Task-force, dont le ministère de la Justice, représenté par le Ministre d’État à la Justice, M. Guillaume Ngefa A. Andali, et plusieurs membres de son cabinet ; Le Ministère des Affaires étrangères représenté par la Vice-ministre Me. Noëlla Ayeganagato Nakwipone et sa délégation ainsi que le Ministère des Finances, représenté par la Vice-ministre, Mme Gracia Yamba Kazadi, accompagnée des membres de la commission.

Cette séance de travail témoigne d’une dynamique interministérielle saluée et fortement encouragée par le Ministre d’État à la Justice pour des reformes stratégiques visant à améliorer la situation des citoyens Congolais tout en veillant sur leurs droits conformément à la vision du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, sous la coordination de Son Excellence la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka.

Econews

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