Après le lancement par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, des cantines au sein des garnisons militaires et policières, le Service National annonce la poursuite de l’opération sans aucune interruption.
Selon le général Jean-Pierre Kasongo , commandant du Service National, le chef de l’Etat vient de donner de nouvelles instructions pour renforcer davantage les cantines militaires et policières avec d’autres produits issus toujours de la production de Kaniama –Kasese. « Les cantines seront approvisionnées dès la deuxième moitié de l’année 2022 avec d’autres produits de première nécessité comme chinchard, poulet, huile de table et bien d’autres », a-t-il révélé.
Les farines de maïs, a-t-il rappelé, font partie de la récolte des centres de Kaniama dans le Haut-Lomami et Lovo dans le Kongo central relancés par le Président de la République à travers le Service National qui s’occupe de l’encadrement et la professionnalisation de plusieurs centaines des délinquants venus de Kinshasa en sept vagues.
Satisfecit dans les garnisons
La flambée de prix de la farine de maïs sur le marché où un sac de 25 kg se vend actuellement entre 50 et 90.000 Fc n’a pas affecté les cantines du Service National . Les militaires et policiers l’achètent toujours à 18.000 Fc.
A en croire le Service National, le chef de l’Etat tient au maintien et respect de ce prix afin de faciliter les familles des militaires et policiers de s’approvisionner facilement en farine de maïs.
Une descente sur terrain nous a permis de nous rendre compte de la joie des militaires et policiers.
Au camp colonel Tshatshi, un élément de la Garde Républicaine s’exprimera en ces termes : «nous éléments de la Garde Républicaine sommes contents du commandant suprême qui nous permet de nous procurer de cette production à 18.000 Fc chaque mois » Et une femme de la Garde Républicaine de poursuivre : «merci au chef de l’Etat, car, la farine de maïs se vend actuellement à 45.000 FC le sac de 25 kg ».
Même son de cloche au camp colonel Kokolo où les femmes des militaires saluent la décision du Président de la République à travers le Service National.
Outre les militaires, les policiers sont également pris en compte. Au camp Lufungula, il n’y a pas de rupture de stock d’autant plus que des camions sont mis à contribution pour le ravitaillement des bénéficiaires.
Véron K.