Avec 100 milliards USD dans son portefeuille, EDO GLOBAL n’attend plus que le go des autorités congolaises pour se déployer

«Economic Development Organisation (EDO)» manifeste un grand intérêt pour la République Démocratique du Congo, terre de grandes opportunités. Dans sa mallette, cette firme australienne est prête à injecter une enveloppe de 100 milliards USD dans l’économie congolaise. Dépêché à Kinshasa, son émissaire multiplie des contacts avec les autorités congolaises pour obtenir leur adhésion à ses grands projets. Après des entretiens avec le ministre des Transports, Voies de communication et Désenclavement ainsi que celui de l’Aménagement du territoire, son délégué se propose de rencontrer le Premier ministre pour son adhésion. Voilà une belle opportunité que la RDC ferait bien de saisir.

 «Economic Development Organisation (EDO) ». Il faut s’habituer à ce nom. C’est celui d’un groupe australien qui se propose d’injecter 100 milliards USD dans divers secteurs de l’économie congolaise. Secteurs ciblés : infrastructures, énergie, santé, éducation et tant d’autres.

Mme Maria Backlund, l’émissaire d’EDO Global, multiplie, depuis son arrivée en RDC, des entretiens pour obtenir l’accompagnement des autorités congolaises. Elle a dès lors engagé des contacts pour faire passer le message de sa firme.

C’est dans ce cadre qu’elle a été reçue dernièrement par le ministre des Transports, Voies de communications et Désenclavement, Chérubin Okende, ainsi que le ministre d’Etat en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando, en attendant une audience avec le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde.

Au terme de ses premiers contacts, Maria Backlund se dit déjà satisfaite de l’accueil lui réservé par les officiels congolais qui ont pratiquement adhéré aux divers projets d’EDO Global dont l’activité est orientée vers le développement économique et global, avec un ancrage sur l’Afrique.

Pour la RDC, Mme Maria a rappelé qu’EDO Global prévoit d’engager la somme de 100 milliards USD sur six ans dans les projets liés à la réalisation des travaux dans différents secteurs.

L’atout de son consortium, a souligné Maria Backlund à ses interlocuteurs, demeure le fait de disposer d’une grande expérience en matière d’identification et de cartographie des ressources naturelles et minières surun territoire donné et utilise les méthodes ultra modernes avec les drones de ladernière génération ainsi que des équipements nécessaires adaptés à diverses agglomérations : grandes villes ou milieux reculés en provinces.

A cet effet, EDO Global reste convaincu que la RDC est immensément riche, et que cette richesse enfouie dans le sous-sol nécessite un travail harassant pour non seulement extraire les minerais, mais les transformer au pays pour donner du travail aux Congolais et réduire sensiblement le chômage pour que la population y trouve son intérêt.

La vision d’EDO Global consiste à apporter des solutions aux problèmes des routes, de l’électricité, de l’éducation, santé et tant d’autres proches des besoins de la population. Elle rejoint celle du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, qui met l’homme au centre de ses préoccupations à travers le credo du «Peuple d’abord».

Voilà une belle opportunité que la RDC devrait saisir au moment où le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, se déploie à travers le monde pour attirer les investisseurs étrangers vers son pays.

Portefeuille projet d’EDO Global

Dans son portefeuille projet, EDO Global a intégré, notamment les routes, les écoles, et les logements sociaux.

Se penchant sur une étude de l’économie de la RDC, EDO Global s’étonne du niveau de sous-développement, alors que le pays dispose d’une gamme variée d’opportunités. Un paradoxe difficile à comprendre pour un pays aux réserves naturelles estimées à 24.000 milliards USD, 50% des ressources aquatiques du continent et forestières du continent africain ainsi que 70% du cobalt mondial, a relevé son émissaire en RDC.

A ce propos, EDO Global démontre que le PIB de la RDC représente à peine 0,035% du PIB australien, avec un PIB par habitant de 581 USD, contre de 1.817 USD pour le Kenya et 55.057 USD en Australie.

Pour l’émissaire d’EDO Global, il y a moyen d’inverser ces tendances. Il a suffi d’une génération, rappelle-t-il, pour le Taïwan d’afficher une croissance qui surpasse celle de la Chine. Et les Taïwans sont en moyenne 30 fois plus riches qu’en 1950. Les Congolais, eux, sont deux fois plus pauvres qu’en 1950. Pas d’infrastructures, pas de gouvernance, pas de stabilité, pas de financements, de façon que le pays est classé 161 sur 169, s’est-il indigné.

Dès lors, il note que le but poursuivi par EDO Global est d’aider la RDC à vaincre la malédiction des ressources en apportant un financement pour créer une nouvelle dynamique.

De l’avis d’EDO Global, chacun de ses projets est conçu comme une fondation tournée vers la croissance et le développement.

Pour le cas spécifique du projet minier de la Tshopo, Maria Backlund dit qu’il offre un salaire minimum garantie, la sécurité des conditions de travail, les infrastructures sur les sites, les procédés et alternatives protégeant l’environnement.

EDO Global a la volonté de bien faire. Il n’attend plus que le go de la RDC pour entreprendre et se déployer sur l’ensemble du territoire national dans des secteurs aussi variés que diversifiés.

Econews