1091 32

Christian Mwando s’inquiète de graves dérives qui entachent la crédibilité de l’Assemblée nationale

En marge de la séance plénière du lundi 22 septembre 2025 à l’Assemblée nationale, le président du Groupe parlementaire de l’opposition, Christian Mwando Nsimba, est intervenu par motion incidentielle pour fustiger les irrégularités ayant entaché le travail de la Commission spéciale temporaire chargée de statuer sur les pétitions visant cinq membres du bureau de la chambre basse du Parlement. Il a d’abord épinglé la présence des pétitionnaires dans cette Commission Spéciale temporaire.

«Honorables députés et chers collègues, je prends la parole, par motion incidentielle, pour demander que les services inscrivent aujourd’hui, dans les annales de cet hémicycle, que les règles du jeu ont changé : Dorénavant, dans ce pays, la République Démocratique du Congo, on peut être juge et partie. Parce que le Règlement intérieur nous dit que, lorsqu’on constitue la Commission, il y a deux parties. Il y a, d’une part, les pétitionnaires, et d’autre part, les gens contre qui la motion est dirigée. Ce sont les deux parties. Or, dans la Commission que nous avons instaurée, Honorable Président, on note la présence des pétitionnaires. Donc, il y a une partie qui est juge. Qu’on acte cela, si cette plénière l’accepte, que dorénavant, dans ce pays, on peut être juge et partie », a-t-il dit avec force.

A Christian Mwando Nsimba Kabulo de dénoncer également la découverte des fausses signatures dans les différentes pétitions contre les membres du bureau de l’Assemblée nationale.

«Deuxième élément que les services doivent acter: Dorénavant, dans ce pays, on peut traiter un dossier quand il y a faux. Ce sont des principes élémentaires de droit. Je voudrais revenir ici à une chose importante: le faux corrompt tout. Lorsqu’il y a faux, le dossier doit être rejeté. Parce que la Majorité ne veut pas dire aller à l’encontre des lois, actons, aujourd’hui, qu’en République Démocratique du Congo, les honorables députés nationaux ont décidé qu’on peut poursuivre une procédure même en cas de faux », a martelé le chef de file de l’opposition au sein de l’Assemblée nationale.

Réagissant à chaud au sujet de la démission du président Vital Kamerhe et du rapporteur adjoint,  Dominique Munongo Inamizi, Christian Mwando estime qu’il était hors de question d’accompagner une mascarade : « La décision était déjà prise en haut lieu par l’Union Sacrée et le reste n’est que du théâtre, parce qu’on a violé toutes les règles du droit, pour justement abattre certaines personnes. On a trouvé que c’était inutile. Pour préserver l’honneur des uns et des autres, il était important de démissionner ».

JR Mokolo (CP)

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *