Le CNPAV, une ONG au financement trouble, semble avoir fait de la diffamation sa raison d’être. Ciblant systématiquement l’homme d’affaires Dan Gertler et le Groupe Ventora, cette organisation multiplie les accusations infondées, au point d’avoir poussé son ancien président du Conseil d’administration, le professeur Florimond Muteba, à claquer la porte. Entre opacité financière et méthodes agressives, qui se cache vraiment derrière ce « Congo n’est pas à vendre » ? Comment le « Congo n’est pas à vendre » instrumentalise la calomnie pour justifier son existence. Décryptage.
Le «Congo n’est pas à vendre (CNPAV)» se présente comme une sentinelle de la transparence en République Démocratique du Congo. Pourtant, derrière ce noble vernis, l’ONG cultive une obsession : Dan Gertler. L’homme d’affaires israélien, régulièrement épinglé par des ONG internationales, semble être devenu la raison d’être du CNPAV, qui ne manque aucune occasion de le vilipender, souvent sans preuves tangibles.
Lorsqu’en février 2022, le Groupe Ventora – lié à Dan Gertler – restitue à l’État congolais des actifs miniers et pétroliers estimés à plus de 2 milliards de dollars US, le CNPAV crie immédiatement à l’arnaque. Sans argumenter, sans enquête sérieuse.
Une réaction pavlovienne qui interroge : pourquoi cette hostilité systématique ?
L’opacité entourant les sources de financement du CNPAV alimente les suspicions. Qui sont ses bailleurs ? Pourquoi cette ONG, qui se dit indépendante, semble-t-elle alignée sur un agenda bien précis ?
Des questions qui ont poussé le professeur Florimond Muteba Tshitenge, alors président de son Conseil d’administration, à quitter l’organisation. Un départ lourd de sens, perçu comme un désaveu des méthodes du CNPAV.
La calomnie comme stratégie
Le modus operandi du CNPAV repose sur un mélange de diffamation et de désinformation. Plutôt que d’apporter des preuves, l’ONG préfère lancer des accusations à l’emporte-pièce, alimentant une narration biaisée auprès de l’opinion congolaise et internationale. Une stratégie qui soulève une question fondamentale : le CNPAV défend-il vraiment les intérêts du Congo, ou ceux d’acteurs extérieurs tapis dans l’ombre ?
En l’absence de transparence et face à ses méthodes controversées, le CNPAV risque de se discréditer lui-même. Le Congo mérite mieux qu’une pseudo-vigilance instrumentalisée.
Francis N.