Le vice-Premier ministre en charge de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, a mis en lumière le rôle essentiel de la Société congolaise des industries de raffinage (SOCIR) dans la lutte contre les ruptures d’approvisionnement en produits pétroliers. Lors d’une visite de travail jeudi aux installations de l’entreprise à Muanda (Kongo Central), le VPM Mukoko a salué ses capacités de stockage massives et a souligné la nécessité de voir de près les réalités du terrain, allant au-delà des simples rapports officiels. Cette visite intervient dans un contexte de forte croissance de la demande en carburant, passée de 50.555 m³ à plus de 85.000 m³ dans la zone ouest, suite aux réformes gouvernementales qui ont assaini le secteur. Le VPM Mukoko a notamment appuyé la SOCIR dans la réhabilitation de ses infrastructures et la location d’un bateau-citerne pour garantir la continuité des livraisons, assurant ainsi la sécurité énergétique du pays. Avec 50 % de son capital détenu par l’État, la SOCIR se positionne comme un pilier de la politique énergétique nationale. Elle prévoit de moderniser ses infrastructures logistiques et de développer la filière GPL (gaz de pétrole liquéfié), consolidant ainsi son rôle stratégique dans l’avenir.
Après des réformes courageuses initiées dans le secteur pétrolier, notamment en ce qui concerne la lutte contre la fraude et la contrebande, la baisse des prix à la pompe et l’assainissement macroéconomique, dont la conséquence directe est perceptible au niveau de la demande en produits pétroliers qui a fortement augmenté, passant de 50.555 m³ à plus de 85.000 m³ aujourd’hui dans la zone Ouest, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, ne s’est pas limité à son rôle de régulateur des prix. Il garde un œil d’expert sur l’approvisionnement du pays en produits pétroliers ainsi qu’à la chaine de transport et distribution de ces produits.
C’est dans cette vision, qu’il est également intervenu pour appuyer les sociétés pétrolières confrontées à des difficultés opérationnelles. A ce titre, la Société Congolaise des Industries de Raffinage (SOCIR) a bénéficié d’un fonds ayant permis de relancer la réhabilitation des remorqueurs Kinimi et Castor, qui étaient en panne, ainsi que la location d’un tanker (bateau-citerne), garantissant la continuité de l’approvisionnement de la zone Ouest en produits pétroliers.
En visite de travail, le mercredi 17 septembre 2025 à Muanda (Kongo Central), le VPM Mukoko a parcouru les installations de la SOCIR, dont l’État congolais détient 50 % du capital. Il a notamment visité la Jetée (port pétrolier), le laboratoire d’analyses des produits pétroliers, les ateliers mécaniques spécialisés dans la réparation des moteurs, le laboratoire d’analyses des produits pétroliers, le parc de réservoirs, le dépôt de la SOGAZ.
Par ailleurs, le VPM Daniel Mukoko a constaté l’importance de la SOCIR dans l’approvisionnement du pays en produits pétroliers, affirmant que «la SOCIR joue un rôle capital pour éviter toute rupture d’approvisionnement, grâce à une capacité de stockage de 185 millions de litres destinée à la consommation nationale». Et d’ajouter : «Je suis venu voir et apprendre. C’est bien de parcourir les rapports qui tombent sur mon bureau, mais c’est mieux d’observer sur le terrain.»
De son côté, Franck Beaussard, l’Administrateur directeur général de la SOCIR, a exprimé sa gratitude au VPM Daniel Mukoko pour la facilitation de la location du tanker, solution pragmatique face à la croissance des volumes à manipuler dans la voie d’approvisionnement de la Zone Ouest. Il a également salué le règlement des pertes et manques à gagner (PMAG) antérieurs au 1er janvier 2025, une mesure qui a contribué à l’assainissement des comptes et à la consolidation de la confiance entre l’État et les opérateurs pétroliers.
En perspectives, la SOCIR entend consolider son rôle stratégique et moderniser ses infrastructures logistiques. Elle envisage notamment le développement de la filière GPL (gaz de pétrole liquéfié), avec un doublement des capacités de stockage, l’acquisition d’une barge dédiée et de moyens de transport terrestre propres.
Avec Celcom/Econat