Dossier «clôturé et classé» de Kimia Mining : un pétard mouillé contre Jean-Félix Mupande, DG du CAMI

Alors que l’Etat congolais cherche à remettre de l’ordre dans le secteur minier, après les graves révélations sur l’anarchie qui règne dans la filière artisanale, les détracteurs du CAMI (Cadastre minier) ont trouvé – comme c’est souvent le cas – une belle occasion de régler les comptes à son directeur général, Jean-Félix Mupande, en allant déterrer un vieux dossier, du reste, à savoir le PR (Permis de recherche) 12805 qui appartiendrait à la société Kimia Mining Investment.

Sans preuves évidentes, on attribue au DG Mupande le fait d’avoir facilité l’attribution de ce PR 12805 à Kimia Mining. Un raccourci juste pour brouiller les pistes et écarter le débat autour de la nécessité d’assainir lesecteur minier.

Sans surprise, la mise au point de CAMI n’a pas tardé. Dans un communiqué daté du 19 septembre 2021, le CAMI a tenu à remettre les pendules à l’heure.

Tout en rappelant que le dossier Kimia Mining a été déjà traité à l’époque et trouvé un dénouement au niveau du CAMI, le communiqué rappelle que « toute personne bien sensée qui consulte la Carte cadastrale et le Registre de Droits miniers sur le site www.cami.cd aura constaté que la société Kimia Mining Investment, soupçonnée d’activités illicites en Ituri, ne détient pas dans son portefeuille ce PR 12805. La tentative de cette société d’occuper frauduleusement le site qu’elle convoitait avait été déjouée par le dispositif de contrôle interne malgré les complicités avérées dans la chaîne d’instruction du dossier ».

Balayant toutes les allégations distillées par les mauvaises langues, le communiqué précise que « la forfaiture sur le Permis, une fois découverte et établie, a été sévèrement sanctionnée. La demande irrégulière et frauduleuse introduite par la société pour la transformation du PR 12805 en Permis d’exploitation avait été rejetée et les agents responsables ont été révoqués pour faute lourde, nonobstant les réserves calculées de certains membres de la haute direction du CAMI. Si à ce jour, ces agents ont été réintégrés au CAMI, c’est à la suite d’une longue procédure judiciaire dont les conclusions ont été examinées et évaluées par la haute direction avec le concours d’une commission ad hoc élargie ».

Face aux nombreuses tentatives visant à salir son directeur général, le CAMI fait observer que « la gestion du domaine minier n’est pas une question qui lui est exclusive ».

Au regard de la nette volonté du Gouvernement d’assainir le secteur minier, plus particulièrement la filière artisanale, le CAMI salue « la décision gouvernementale ainsi que l’initiative de l’Assemblée nationale d’engager un audit du Registre des droits miniers et des activités minières en général pour mieux identifier les véritables failles du système ».

Ainsi, faire le lien entre le PR inexistant de Kimia Mining et le DG Mupande ne peut relever que d’une réelle intention de nuire. C’est encore une fois un pétard mouillé qui n’aura pas atteint sa cible, c’est-à-dire déstabiliser Jean-Félix Mupande.

Econews

Eclairage sur le dossier du Permis de recherche 12805

Alors que le Gouvernement a entrepris de remettre de l’ordre dans le secteur minier en l’expurgeant des activités anarchiques, frauduleuses et illicites, certains médias en ligne ont embouché leurs trompettes pour s’engager dans une nouvelle campagne de désinformation et d’intoxication de l’opinion frisant la diffamation sur la personne du directeur général du Cadastre minier. Cette fois- ci, cette presse visiblement mal inspirée, en panne de sujet et travestissant la vérité n’a trouvé mieux que de déterrer le dossier litigieux du Permis de recherche (PR) 12805 à ce jour réglé, clôturé et classée.

Toute personne bien sensée qui consulte la Carte cadastrale et le Registre de droits miniers sur le site www.cami.cd aura constaté que la société Kimia Mining Investment, soupçonnée d’activités illicites en Ituri ne détient pas dans son portefeuille ce PR 12805. La tentative de cette société d’occuper frauduleusement le site qu’elle convoitait avait été déjouée par le dispositif de contrôle interne malgré les complicités avérées dans la chaîne d’instruction du dossier.

Le Cadastre minier persiste et signe que la bonne gestion du Domaine minier n’est pas une question qui lui est exclusive. Il n’est qu’un maillon dans la chaîne de gouvernance du secteur minier. La prospérité de celui-ci dépend largement de la manière dont chaque composante du dispositif de régulation assume ses responsabilités conformément à la répartition des tâches telle que consacrée par le Code et le Règlement minier. Pour sa part, le Cadastre minier, sous l’impulsion et la supervision de son directeur général depuis 2005, a largement investi pour assumer son rôle de conservateur du Registre des droits miniers dans la transparence et l’efficacité. Ce constat vient d’être fait par l’ITIE dans son dernier rapport assoupli qui couvre les années 2018, 2019 et la moitié de 2020.

Le CAMI salue la décision gouvernementale ainsi que l’initiative de l’Assemblée nationale d’engager un audit du Registre des droits miniers et des activités minières en générale, pour mieux identifier les véritables failles du système. Il en est que plus réconforté car ces deux initiatives rejoignent les préoccupations de son directeur général maintes fois exprimées sur l’avenir du secteur minier de la RDC qui, faute  d’une politique cohérente, se désindustrialise inexorablement comme le montre  l’intensification des exploitations artisanales, les conflits récurrents de celles-ci avec les activités industrielles ainsi que la prolifération des opérateurs en marge de la légalité.

Fait à Kinshasa, le 19 septembre 2021

Département de communication du CAMI