Economie : Daniel Mukoko et IGF main dans la main pour l’application du Décret contre la vie chère

Engagé à rendre le Décret contre la vie chère pleinement effectif, le vice-Premier ministre de l’Économie nationale, Daniel Mukoko Samba, bénéficie du soutien stratégique de l’Inspection générale des finances (IGF). Parallèlement, la RDC attire l’intérêt international, avec une délégation d’investisseurs égyptiens venue explorer les opportunités d’affaires dans le pays. Une double dynamique qui reflète les ambitions économiques du Gouvernement de Mmed Judith Suminwa. Communiqué.

Après la publication, dans le journal officiel du Décret n°24/07 du 19 septembre portant suspension de la perception de la taxe sur la valeur ajoutée et rabattement des taux des droits, taxes et redevances sur les produits alimentaires de première nécessité, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, multiplie des réunions pour concrétiser la volonté du chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, et de la Première ministre Judith Suminwa en ce qui concerne la baisse des prix de huit (8) produits de première nécessité, dans le cadre du combat contre de la vie chère.

C’est dans ce cadre que le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale a réuni, le jeudi 21 novembre, dans son cabinet, les membres de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), les gros importateurs, le représentant de l’Inspection Générale des Finances (IGF) et les cadres de l’administration centrale de son Ministère.

Prenant la parole, le patron de l’Economie nationale a informé ses interlocuteurs que les mesures prises pour lutter contre la vie chère ont été coulées dans un Décret signé par la cheffe du Gouvernement et publié dans le Journal officiel pour le rendre opposable à tous. «Le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi qui tient à ce que ses compatriotes passent les fêtes de fin de l’année dans de bonnes conditions, tient à l’application rapide de ce mesures», a rappelé le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale.

La réunion tenue ce jeudi 21 novembre, avait comme entre autres objectifs de recueillir les avis de toutes les parties impliquées dans ce dossier et de valider les crédits d’impôts par rapport aux stocks qui existent.

Associée pour accompagner le Gouvernement dans la mise en application de ces mesures, l’Inspection Générale des Finances est chargée de certifier les stocks physiques disponibles acquis à des taux pleins, mais qui feront l’objet de l’application du Décret signé par la Première ministre.

Les travaux commencés ce jeudi 21 novembre vont se poursuivre, car lesdites sur la baisse des prix de huit produits ciblés seront annoncées incessamment.

DES ENTREPRENEURS PRETS A INVESTIR EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Dans l’avant-midi, le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale avait échangé avec des entrepreneurs Egyptiens – regroupés au sein du consortium Egyptian African Arab Co.for Develpment (EGAAD) – qui veulent investir dans plusieurs secteurs en RDC.

Dans son mot d’introduction, le patron de l’économie nationale a présenté l’Egypte comme étant un pays champion dans la coopération Sud-Sud. «Je crois que le temps est arrivé pour que les Africains ne regardent plus ailleurs », a soutenu le VPM à l’Economie nationale, avant d’informer ses interlocuteurs que le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, tient beaucoup à la coopération entre l’Égypte et la RDC. Aussi, il a également rassuré ses hôtes de l’engagement ferme du Gouvernement congolais d’améliorer durablement le climat des affaires.

Aussi, pour faciliter la tâche à ces entrepreneurs Egyptiens d’investir en RDC, le vice-Premier ministre, ministre de l’Economie nationale, a promis à ces derniers de prendre contact avec la ministre des Affaires étrangères pour mettre en place une structure de concertation afin de bien gérer tous les projets dans le cadre de la coopération entre les deux pays, à savoir : l’Egypte et la RDC.

«Son Excellence Monsieur le Vice-Premier ministre, ministre de l’Economie, nous a rassuré sur la volonté du Gouvernement congolais d’améliorer le climat des affaires, gage pour attirer les investisseurs étrangers», a déclaré à la presse Réda Boulos, le chef de la délégation. Ce dernier a énuméré les domaines dans lesquels veulent investir les entrepreneurs égyptiens. Il a indiqué qu’ils veulent investir dans le domaine de l’énergie, dans l’agro-alimentaire, dans la construction des infrastructures…

Pour Reda Boulos, chef de la d’EGAAD, le pont établi entre son Consortium et Kinshasa, a pour finalité de concrétiser le transfert des technologies entre les peuples égyptien et congolais, et emploiera une main d’œuvre majoritairement locale.

Avec Celcom/Economie
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