Débutés le lundi 28 mars 2022, les travaux de la commission paritaire gouvernement- banc syndical des professeurs convoqués par le ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire (ESU) prennent en principe fin ce vendredi 1er avril 2022.
Au cours de cette rencontre, il a été question d’harmoniser les vues sur la mise en application effective des dispositions contenues dans le protocole d’accord signé par les parties prenantes aux négociations. Car, les professeurs d’universités et instituts supérieurs ont souvent douté de l’honnêteté de leur employeur qu’est l’Etat. La preuve en est qu’il a fallu une forte pression de leurs différentes associations syndicales pour que le gouvernement se réveille de sa torpeur en convoquant les travaux de la commission paritaire qui se tiennent à Bibwa, localité située dans la commune de N’Sele à Kinshasa. Car, face à la léthargie du gouvernement, le banc syndical des professeurs a même annoncé une grève sèche sur toute l’étendue du territoire national.
Toutefois, en attendant les conclusions des travaux de la commission paritaire, les professeurs d’universités et instituts supérieurs, chefs de travaux et assistants n’ont toujours pas renoué avec les auditoires.
Echos rassurants ?
Des nouvelles en provenance de Bibwa, il ressort que les travaux évoluent normalement. C’est ce qui a certainement motivé le récent appel du RAPUCO (Réseau des associations des professeurs d’universités du Congo) à appeler les professeurs à reprendre les activités académiques suspendues pour promesses non tenues du gouvernement.
Le coordonnateur du RAPUCO, le professeur Rodolpho Iyolo, qui a fait cette annonce mardi 29 mars 2022 a fait savoir que les discussions sont intenses entre le gouvernement et le banc syndical.
«Nous travaillons sans relâche pour aboutir à un compromis en un temps record. Après trois jours des travaux, nous ne voyons pas pourquoi nous devons garder nos bases inactives. Nous leur demandons de reprendre les activités jusqu’à la fin des discussions », a-t-il dit. Et d’ajouter : « Pour le moment, nous devons faire confiance à notre partenaire qu’est le gouvernement. C’est à la fin des travaux que nous nous prononcerons officiellement. A ce stade, nous avons déjà trouvé une solution à l’une de nos revendications ».
L’appel du coordonnateur du RAPUCO sera-t-il entendu ? Attendons la fin des travaux pour être fixé.
Véron K.