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Face à ses détracteurs, Christophe Bitasimwa, patron de l’IGF, rétorque : « Ceux qui sont contrôlés savent que l’IGF travaille »

Malgré les critiques, la détermination de l’Inspection Générale des Finances (IGF) ne faiblit pas. Son actuel patron, Christophe Bitasimwa Bahii, adopte une approche discrète mais affirme l’efficacité de ses services face aux détracteurs. « Ceux qui sont contrôlés savent que l’IGF travaille », rétorque-t-il, soulignant la volonté inébranlable de l’institution de traquer, en silence, les prédateurs des finances publiques.

Dans le paysage institutionnel souvent bruyant, Christophe Bitasimwa Bahii, l’actuel patron de l’Inspection Générale des Finances (IGF), incarne une singularité : la discrétion. Loin des projecteurs médiatiques et des déclarations tonitruantes, il mène sa mission avec un calme qui contraste avec l’ampleur de son mandat : traquer les prédateurs des finances publiques.

Cette approche réservée n’a pourtant pas échappé à certains commentateurs, devenant même, par endroits, un sujet de critique. C’est face à ces voix que l’inspecteur général a récemment sorti de sa réserve pour une réponse cinglante, aussi brève qu’éloquente : « Ceux qui sont contrôlés savent que l’IGF travaille ».

Cette réplique, prononcée avec la conviction tranquille de celui qui est sûr de son fait, résume toute la philosophie de son action. Elle signifie que la légitimité de l’institution ne se gagne pas dans les tribunes médiatiques, mais sur le terrain, au contact des dossiers sensibles et dans le secret des enquêtes. Un message clair adressé à ceux qui confondent discrétion et inaction.

En effet, contrairement à son prédécesseur dont le passage était marqué par une plus grande visibilité publique, Christophe Bitasimwa a choisi une autre stratégie. Sans grand bruit, il travaille en silence, aux commandes d’une IGF que l’on présente comme plus que jamais déterminée et redoutable. Son objectif affiché est de nettoyer les finances de l’État avec une rigueur implacable, préférant laisser les rapports d’enquête et les résultats chiffrés parler pour lui.

Travailler sans bruits

Cette méthode a ses adeptes, qui y voient le signe d’une institution mature, concentrée sur son cœur de métier et à l’abri des influences. « Son silence n’est pas un vide, c’est le bruit du travail en cours », analyse un observateur des finances publiques sous couvert d’anonymat. Et d’ajouter : « En ne communiquant pas sur ses investigations en temps réel, il préserve l’efficacité de ses contrôles et évite les pressions politiques ».

Pour les acteurs économiques et administratifs, le message est bien reçu. La simple phrase de M. Bitasimwa agit comme un rappel à l’ordre : l’IGF est à l’œuvre, ses cibles le savent, et le compte-rendu de ses activités finira inévitablement par arriver sur la table de plus hautes autorités.

Dans un contexte où la transparence est souvent invoquée, le patron de l’IGF mise ainsi sur une vertu complémentaire, mais tout aussi cruciale : l’efficacité. Son mandat s’écrit non pas dans les journaux, mais dans l’ombre des dossiers sensibles, construisant pas à pas la réputation d’une institution qui, sous sa direction, semble avoir fait le choix de laisser son travail terrible et silencieux être sa seule réponse aux polémiques.

Econews

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