Les préposés à l’état civil œuvrant dans les maisons communales, les officiers d’état civil des bureaux secondaires ainsi que les responsables des cimetières ont été interpellés, mardi 15 mars 2022, sur la gestion des actes générateurs et salubrité des cimetières.
Le ministre provincial de l’Intérieur et Sécurité, Didier Tenge-Te-Litho, les a sensibilisés à l’opération «Kinshasa bopeto» qui, selon lui, doit passer, non seulement par le nettoyage des milieux de vie, mais aussi par l’assainissement dans la gestion et l’implication des textes.
Dans le cadre du partenariat existant entre la ville de Kinshasa et la société Afrique digital et sur ordre du gouverneur de la ville de Kinshasa, le ministre Tenge a profité de l’occasion pour suivre et faire appliquer les instructions de l’autorité urbaine. Notamment la protection des actes générateurs repris dans les textes à travers des documents sécurisés.
«Il y a beaucoup de documents qui échappent à l’assiette fiscale, notamment au niveau de l’inhumation et l’exhumation, de contrôle post anti-incendie chez les sapeurs-pompiers, ainsi qu’au niveau de l’état civil » a dénoncé le ministre provincial de l’Intérieur. Pour ce faire, il a promis de sanctionner tous les agents de son secteur qui résistent de se plier aux instructions de l’autorité urbaine.
S’agissant des cimetières non viables où l’on continue à procéder aux inhumations, le ministre Tenge-Te-Litho a reconnu le désordre qui y règne , tout en pointant du doigt les chefs coutumiers. «Nous avons convoqué les chefs coutumiers parce qu’ils ne jouent pas franc jeu avec nous. Ils commencent par des cimetières familiaux qui deviennent lucratifs plus tard. Nous avons fait rapport de la situation à l’autorité urbaine en attendant des mesures qu’il prendra d’ici peu sur les différents cimetières non viables. Entre-temps, quelques sites sont déjà identifiés pour construire des cimetières de la ville », a indiqué le ministre Tenge-Te Litho.
Véron K.