Un vent de discorde souffle au sein de l’Union Sacrée de la Nation, cette coalition présidentielle qui a soutenu le Président Félix Tshisekedi dans sa victoire historique lors de l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Les fissures au sein de cette majorité présidentielle sont dues en grande partie à l’ambition démesurée de six membres influents du présidium, qui ont tenté de diriger les adhérents de l’Union Sacrée comme un troupeau de moutons.
Depuis la présentation du ticket de l’Union Sacrée au bureau définitif de l’Assemblée nationale, le mécontentement s’est propagé au sein des rangs de la majorité présidentielle. Ce qui était murmuré en coulisses est désormais crié haut et fort, sans crainte des conséquences.
Tout a commencé avec trois candidatures présentées par des membres clé du présidium de la majorité présidentielle.
Ces nominations ont suffi à déclencher une rébellion ouverte au grand jour.
Inquiet que les événements ne tournent en sa défaveur, Modeste Bahati, leader de l’AFDC-A, qui avait initialement soutenu la candidature de son fils au poste de questeur, s’est rapidement rétracté pour soutenir une autre candidature. Cependant, les dommages étaient déjà faits.
Au sein de l’AFDC-A, la bataille se déroule désormais sur un autre front. Avec son fils écarté de la course, Modeste Bahati insiste pour conserver son quota au sein du bureau définitif de l’Assemblée nationale.
Comme le dit le dicton, « jamais deux sans trois « , les jours à venir promettent de nombreux rebondissements jusqu’au samedi 18 mai 2024, jour des élections.
Les deux autres candidatures contestées au sein de l’Union Sacrée suivront-elles l’exemple de Modeste Bahati ? Le suspense est à son comble…
Econews