Jean Mabi Mulumba se fixe l’objectif de faire du BCECO «une véritable agence de développement »

Vent de renouveau au Bureau central de coordination (BCECO) où Jean Mabi Mulumba, son nouveau directeur général, a pris officiellement ses fonctions, le mercredi 9 février 2022.

Sous la direction de Bertin Mawaka, directeur de cabinet du ministre des Finances, la cérémonie de remise et reprise entre le DG a.i. sortant, Gaspard Kabongo Mokise, et l’entrant, Jean Mabi Mulumba, a eu lieu au siège du BCECO.

Profitant de l’occasion, le directeur de cabinet du ministre des Finances, Bertin Mawaka, a rappelé tout l’intérêt que le Gouvernement place dans le BCECO dans la mise en œuvre de différents programmes de développement, particulièrement le programme de développement de 145 territoires dans lequel le BCECO aura un grand rôle à jouer dans sa phase opérationnelle.

Prenant la parole pour la circonstance, le DG a.i. sortant, Gaspard Kabongo Mokise, a salué l’arrivée d’un nouveau directeur général, qui a de plein pouvoir pour engager l’agence dans une nouvelle dynamique. Il n’a pas manqué de reconnaître l’expertise du nouveau DG, Jean Mabi, qui connaît bien la maison pour y avoir exercé à maintes reprises comme consultant.

A son tour, le DG entrant, Jean Mabi Mulumba, spécialiste de la gouvernance à la Banque mondiale jusqu’à sa nomination au BCECO, a remercié le gouvernement en général, et le ministre des Finances, son autorité de tutelle, en particulier, pour la confiance placée en sa personne, reconnaissant le grand travail abattu par son prédécesseur pour maintenir le cap.

Au BCECO, l’arrivée d’un nouveau directeur général est symbole du renouveau. Economiste de formation et cadre à la représentation de la Banque mondiale en République Démocratique du Congo, Jean Mabi Mulumba nourrit de grands espoirs pour donner au BCECO l’occasion de répartir sur de nouvelles bases.

«Nous devons mettre tout en œuvre pour faire en sorte que le BCECO puisse capter une grande partie des ressources des partenaires Dans la mise en place du programme de développement à la base de 145 territoires de la RDC », a insisté le nouveau patron du BCECO.

Il a indiqué que le Gouvernement, qui s’active à mettre en place des structures spécialisées dans la gestion des projets d’envergure financés par la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et d’autres bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, a fait confiance au BCECO en lui offrant 48 territoires sur les 145 retenus dans le Programme de développement à la base.

Jean Mabi se dit prêt à relever le défi et appelle, par conséquent, à une mobilisation générale du personnel du BCECO pour remplir cette mission.

«Pour relever le défi et pour y arriver, il y a des réformes à faire. Sans réformes, on n’y arrivera pas. Et cette réforme, je ne la ferai pas seul, mais avec la contribution du personnel du BCECO… Cette réforme aura pour objectif de faire de ce dernier une véritable agence de développement. Nous aurons aussi, pour pouvoir mener à bien notre mission, à mettre l’accent sur la restauration de la crédibilité du BCECO à travers le renforcement de la transparence et la redevabilité », a-t-il indiqué. Et d’ajouter : « C’est un défi à relever. Un grand challenge quand on sait que pas moins de 80 contrats devraient être signés pour chaque territoire du marché nous confié par le gouvernement de la République. …Mais d’où je viens, on a toujours comme principe qui dit : ‘c’est dans les difficultés que l’on trouve l’opportunité de pouvoir avancer’ ».

Selon lui, ce n’est pas une mission impossible, pour autant qu’il se retrouve dans son domaine de prédilection.

Aux commandes du BCECO, Jean Mabi Mulumba inscrit son mandat sous le signe du renouveau.

Tighana Masiala