Initiés par le gouvernement central, les travaux d’infrastructures lancés dans le cadre du programme «Kinshasa zéro» transforment aujourd’hui la capitale en un véritable chantier. Suite aux fortes puies qui s’abattent actuellement sur sa juridiction, le gouverneur de la ville de Kinshasa vient d’opter pour l’abandon temporaire de son bureau climatisé de l’Hôtel de Ville pour se retrouver sur le terrain. L’objectif est de donner des instructions précises pour que les travaux sur les chantiers s’effectuent vite et bien. Car, il est question de curer, réhabiliter et moderniser les routes afin de faciliter l’accessibilité des communes et quartiers enclavés.
Pour se rendre personnellement compte de l’effectivité de l’avancement des travaux dans les chantiers de Kinshasa, le gouverneur Gentiny Ngobila Mbaka s’est rendu, mercredi 3 novembre 2021, dans le district de la Funa.
Parti du rond-point Kim-pwanza dans la commune de Kasa-Vubu, le cortège du chef de l’administration urbaine s’est dirigé vers le pont Bongolo avant de prendre la direction de l’avenue Mombele reliant les communes de Limete et Ngaba.
Son constat fait pour le pont Bongolo est que les travaux ont atteint une vitesse de croisière depuis quelques jours avec la pose du béton armé sur le pont par une structure métallique solide.
Sur l’avenue Mombele, le chef de l’exécutif provincial de Kinshasa a effectué une marche à pied sur ses 2,7 km de afin de palper du doigt les réalités du terrain.
Face à la presse, Gentiny Ngobila s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux. «Le problème de financement étant résolu par le gouvernement central, les travaux prendront une vitesse de croisière», a-t-il rassuré. Tout en relevant également que l’avenue Mombele, longue de 2,7 km avec une largeur de 7 m, bénéficiera des travaux d’aménagement, accotements en béton et asphaltage en poudron.
Quant à l’avenue Bongolo dont les travaux partent de l’avenue de l’université jusqu’à celle de Kasa-Vubu, Gentiny Ngobila a fait savoir à que son souci est d’améliorer, non seulement les conditions de mobilité, mais aussi booster le développement économique en facilitant les échanges internationaux.
Véron Kongo