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La Banque mondiale s’engage aux côtés de l’IGF pour un contrôle renforcé des finances publiques

Dans le cadre de l’appui à la réforme des finances publiques, une délégation de haut niveau de la Banque mondiale a tenu, mercredi 15 octobre, une séance de travail avec les responsables de l’Inspection générale des finances (IGF). Au cœur des discussions : le renforcement des capacités techniques et opérationnelles de l’IGF pour mieux lutter contre les détournements et améliorer la gouvernance économique.

L’Inspection générale des finances (IGF) de la République Démocratique du Congo et la Banque mondiale ont officialisé, le mercredi 15 octobre 2025, un partenariat visant à intensifier l’expertise et l’efficacité dans le contrôle des finances publiques. Cette rencontre stratégique marque une étape majeure dans les efforts de la RDC pour améliorer la gouvernance financière et promouvoir la redevabilité.

L’IGF, représentée par une délégation de haut niveau conduite par l’Inspecteur général des finances-Chef de service, Christophe Bitasimwa Bahii, a accueilli des émissaires de la Banque mondiale, avec à ses côtés Emmanuel Tshibingu, Inspecteur général des finances – chef de service adjoint, et Herman Iyeleza, Inspecteur général des finances – Coordonnateur des brigades. La délégation de la Banque comprenait cinq délégués, dont deux envoyés spéciaux présents physiquement et trois experts participant en visioconférence depuis le siège de l’institution à Washington, aux États-Unis.

Évaluer les missions de l’IGF et identifier les besoins d’appui

L’objectif initial de la Banque mondiale était de s’enquérir en détail des objectifs, des résultats et de l’exploitation des missions de contrôle organisées par l’IGF. Cet exercice visait à évaluer la manière dont les conclusions de l’IGF sont utilisées pour assurer la redevabilité des entités publiques et à identifier les faiblesses structurelles nécessitant un soutien extérieur.

Les discussions entre les deux parties se sont concentrées sur les solutions envisageables pour moderniser et renforcer le contrôle des finances publiques en RDC. Plus important encore, elles ont permis de dessiner les axes d’appui éventuel de la Banque mondiale, qui s’engage à fournir un soutien technique et logistique. L’objectif est de doter l’IGF d’outils nécessaires pour opérer avec une plus grande efficacité dans sa mission de surveillance, un rôle jugé capital pour le développement économique de la RDC.

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Un soutien souhaité et opportun pour la réforme

Pour l’Inspecteur général des finances-Chef de service, Christophe Bitasimwa Bahii, cette rencontre est intervenue « à point nommé », reflétant une volonté mutuelle de collaboration. Le Chef de service a rappelé que la Banque mondiale joue déjà un rôle de premier plan en finançant la réforme des finances publiques en RDC et a déjà apporté un soutien précieux par le passé.

Cependant, face à l’ampleur des défis de la bonne gouvernance et de la lutte contre la fraude, le « Gendarme financier » a exprimé un souhait clair de voir cet appui se renforcer davantage.

Selon lui, ce soutien accru permettra à l’IGF de consolider ses capacités opérationnelles et techniques pour une meilleure surveillance des finances publiques à travers l’ensemble du Congo-Kinshasa.

Les deux parties ont exploré les solutions envisageables pour optimiser le contrôle des Finances publiques et défini des axes d’appui potentiels. L’objectif final est de permettre à l’IGF d’œuvrer avec une efficacité accrue dans le développement du pays.

Cette collaboration renforcée s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation de l’administration financière congolaise. En unissant leurs expertises, la Banque mondiale et l’IGF entendent œuvrer de concert pour améliorer durablement la gestion des finances publiques en RDC et promouvoir une culture de redevabilité au bénéfice des citoyens.

Econews