Mike Hammer, le super diplomate américain, nommé sous l’administration Trump au poste de Kinshasa, est arrivé fin mandat. En République Démocratique du Congo, Mike Hammer a mis en place un réseau, jusqu’à entraîner les dirigeants congolais dans des projets sans lendemain. Pour couvrir ses chimères, le diplomate américain a décidé de décharger sa colère sur les anciens dignitaires du régime Kabila, en mettant en place une machine de répression depuis l’Inspection Générale des Finances (IGF). Afrique-Investigations, un Groupe de journalistes d’investigations, a réussi à pénétrer les réseaux Hammer en RDC. Le mal est profond. Révélations !
Il ne se passe plus une semaine en République Démocratique du Congo (RDC) sans un tweet de l’ambassadeur américain, Mike Hammer, qui se fait appeler « Nzita » pour marquer son attachement à la RDC, en rappel permanent de sa narrative sur un certain Partenariat Privilégié entre les Etats-Unis et la RDC.
Encore un dont les combattants de l’UDPS, « les talibans » tel qu’on les surnomme sur les réseaux sociaux, en ont marre des promesses fallacieuses faites au Président de la République, Félix Tshisekedi. Les combattants de l’UDPS qui depuis le début de cette année ont décidé de régler des comptes à tous ceux qui sont, par leurs incapacités, promesses, courses à l’enrichissement et au vedettariat, en train de saper le mandat du Président Tshisekedi.
Le mandat de « Nzita » Hammer est de 3 ans, mandat au cours duquel il a, dans plusieurs de ses tweets, promis des investisseurs américains à la RDC, des signatures de MoU avec General Electric dont on n’a jamais vu un dollar ($) d’investissement depuis ladite cérémonie, des visites de grosses délégation militaires de l’armée américaine pour mettre fin à l’insécurité à l’Est en soutien à l’armée congolaise, mais rien de concret depuis !
Cependant c’est le même ambassadeur que tout le monde a été surpris de voir aller assister à l’installation d’un bourgmestre à Minembwe qui n’est pas un territoire ! Hammer n’a même pas été capable de réussir de finaliser la réciprocité sur l’allongement des durées des visas à plus de 3 mois pour les visas accordés aux ressortissants des deux pays, ce qui aurait pu être le basique d’un partenariat privilégié… Bref, de nombreuses promesses pour très peu de choses livrées.
Mais l’homme s’est donné une mission à la manière de la série américaine intitulé « Mike Hammer », celle de couler le nom de l’ancien président Kabila et celui de certains de ses anciens collaborateurs.
• Pourquoi un tel acharnement sur ces personnalités ?
L’affront majeur de ces nationalistes est le fait d’avoir trouvé les moyens d’organiser les élections de 2018 sans financements extérieurs, afin d’éviter tout contrôle par les puissances étrangères, élections qui ont vu Félix Tshisekedi être élu comme Président de la République non sans surprises de toute la communauté internationale, convaincue, nous le savons tous, de la victoire de Martin Fayulu, dont ils avaient organisé la candidature à Genève.
La Real politik américaine faisant, cet ambassadeur arrivé quelques mois avant l’élection et qui s’était opposé aux premières heures, à la victoire de Félix Tshisekedi, s’est finalement aligné en cherchant très vite à faire de Félix son allié, en lui promettant investisseurs, visite à la Maison Blanche et accès aux services d’intelligence américaine.
Déjà arrivé en fin mandat, Hammer devrait quitter la RDC avant Juin 2022. Mais il ne souhaiterait pas partir sans régler ses comptes, alors qu’il ne peut plus engager l’ambassade des Etats-Unis.
La dernière grosse campagne de « Congo Hold-Up », qu’il n’a pas hésité à relayer, était censée être sa dernière arme pour justifier différentes actions contre Kabila et certains acteurs du monde politique et économique de la RDC.
Les bras choisis pour accomplir la mission étaient des ONG, et un conglomérat de journalistes, qui ont malheureusement été surpris par l’honnêteté intellectuelle et la dignité de dernière minute de Jules Aligente Key, l’inspecteur général chef de service de l’inspection générale des finances, qui après avoir recadré les choses lors de son interview avec Alain FOKA (qui a fait couler beaucoup d’encre), en disant que «Les médias et ONG, derrière cette enquête ont insisté pour qu’on oriente les conclusions de différentes investigations, d’une certaine manière précisément en portant des affirmations contre certaines personnes, sans des évidences, nous ne pouvons pas les suivre, eux ils avaient leur agenda qui n’était pas le nôtre », et il a renforcé cette pensée à travers un tweet le 14 janvier 2022 dernier, ce qui suit :
• Les raisons de l’acharnement
Mike Hammer qui n’a pas pu obtenir de placer certains congolais sur la liste des sanctions intervenues vers décembre 2021 (il se promenait aux USA, avec une liste de 11 personnes ciblées en RDC à sanctionner !), a lancé une dernière stratégie pour clouer ses cibles.
Pour ce faire, il faut encercler celui qui a montré du sérieux depuis sa prise de fonction, Jules Alingete, en le mettant en contact avec des services d’intelligence et de traque financière américaine pour l’impressionner et le conditionner avec plusieurs promesses. « Nzita » a mis en place une tactique que nous allons dévoiler dans cet article, mais avant cela, voici les raisons de l’acharnement d’Hammer contre certains nationalistes qu’il considère proches de Joseph Kabila :
1– Ces patriotes, hommes politiques et mandataires de certaines entreprises publiques, avaient la confiance du gouvernement, l’appui de l’ancien Chef de l’État, pour mobiliser les moyens pour organiser les élections de 2018.
2– Certains d’entre eux, selon les indiscrétions nous lâchées par un sénateur américain qui a préféré garder l’anonymat, avaient refusé l’offre de Mike Hammer consistant à devenir informateurs pour des services d’intelligence américaine ou pour leur équipe de lobbying. Offre faite en pleine transition pacifique du pouvoir 2018-2019.
Ces refus n’ont jamais été digérés par ce dernier qui a promis de leur faire payer !
3– Le combat pour le nouveau Code minier a dérangé plusieurs grosses sociétés minières et plusieurs gros intérêts d’investisseurs institutionnels américains. Des avocats congolais ayant défendu des sociétés minières ont reconnu lors de notre investigation que « malgré que nous avions comme clients des multinationales, nous étions étonnés et fiers du courage de certains de nos frères aux commandes de cette réforme, qui se battaient réellement pour les intérêts du pays».
4– FREEPORT, société minière américaine, depuis toujours protégée par l’ambassade américaine en RD Congo, a fait perdre beaucoup d’argent à la RDC. L’opinion sait que très tôt, des Congolais ont dénoncé les méfaits de FREEPORT, qui notamment lors de la vente de TFM à CMOC, avait sous-évalué les actifs miniers, n’avait pas respecté les procédures, et n’a pas payé à l’état congolais tout son dû. FREEPORT a fait perdre ÉNORMÉMENT d’argent à l’État congolais.
Mike Hammer a été questionné par Christian Lusakueno, propriétaire de la première radio congolaise Top Congo, à ce sujet lors de la journée mondiale de la lutte contre la corruption, et en regardant la vidéo disponible sur You Tube, vous pouvez voir et lire le malaise de « Nzita » qui a balbutié sans répondre à la question !
L’assaut final
Nous vous résumons par un schéma le plan mis en place par Hammer pour « tuer » Joseph Kabila et certains responsables d’entreprises du portefeuille nommés sous sa gouvernance.
« Tout doit passer par Jules Aligente, qui a initié depuis plusieurs mois une enquête sur la gestion de plusieurs entreprises du portefeuille » !
Mike Hammer et certains de ces collaborateurs (que vous voyez sur cette photo brandir fièrement le drapeau de la communauté homosexuelle dans un pays qui désapprouve coutumièrement, culturellement et religieusement ce genre de pratiques) organisent depuis plusieurs semaines pour le Congo N’est pas à Vendre (qu’on a jamais entendu sur les révélations faites contre des entreprises chinoises ni américaines, ni même sur le reportage réalisé à l’Est de la RDC par Alain FOKA qui avait pourtant choqué tous les congolais) des rencontres avec plusieurs autorités gouvernementales où ils peuvent porter leur narrative accusatrice et négative sur les congolais nationalistes. À croire que cet ONG, qui est en réalité l’œuvre d’Elisabeth Caessens et Ida Sawyer, n’utilise que des Congolais, tel que Jean-Claude Mputu, pour être leur bras agissant, afin de tirer sur leurs cibles.
Ils pondent des documents avec dénonciations non prouvées ou en manque de pièces pour que l’Inspecteur Général des Finances puisse les intégrer dans le rapport d’audit final lancé dans plusieurs entreprises publiques depuis des mois.
Or, ce rapport qui doit être contradictoire doit pouvoir insérer les réponses et explications des mandataires concernés, sur toutes formes d’accusations ou incompréhensions. NE PAS LE FAIRE PROUVERAIT LA VOLONTÉ ORGANISÉE EN BANDES DE SIMPLEMENT NUIRE ET MANIPULER L’OPINION NATIONALE ET INTERNATIONALE, pour le plaisir d’un ambassadeur plutôt rancunier.
Afrique-Investigations
Groupe des journalistes d’investigations [email protected]