Depuis décembre 2019, le monde est secoué par la pandémie de COVID-19. Deux mois après, précisément le 10 mars 2020, la République Démocratique du Congo s’est vue obligée de prendre des dispositions urgentes. Outre le confinement de la population, le gouvernement congolais a décidé la fermeture des écoles pour éviter la propagation de la maladie. En attendant le rétablissement de la situation, il fallait chercher les voies et moyens pour assurer l’encadrement des élèves. Le recours au numérique et l’enseignement à distance se sont révélés comme des alternatives crédibles. Des partenaires spécialisés dans les domaines de l’éducation et l’enfant n’ont pas lésiné sur les moyens en venant à l’appui de la République Démocratique du Congo.
Du 9 au 24 novembre 2021, Paris, la capitale de la République française, abrite les travaux de la 41ème assemblée générale de l’UNESCO. La République Démocratique du Congo participe à ces assises à travers le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), Tony Mwaba.
Intervenant à cette occasion, mercredi 10 novembre 2021, le ministre Tony Mwaba a salué le recours au numérique pour remédier aux conséquences de la pandémie de Covid-19. «Si tous les domaines ont été fragilisés par la pandémie à coronavirus, celui de l’éducation l’a été encore davantage, et c’est dans ce secteur que les efforts de l’UNESCO ont été remarquables», a-t-il indiqué.
L’UNESCO, a fait remarquer Tony Mwaba, s’est montré prompt et déterminé à assurer la continuité des apprentissages pendant le confinement. «Malgré les insuffisances qu’il faut maintenant corriger, le recours au numérique dans mon pays est une stratégie appelée à s’affirmer pour la pérennisation dans le cadre de la résilience de nos systèmes éducatifs», a-t-il relevé.
Toutefois, Tony Mwaba n’a pas manqué de remercier la directrice générale de l’UNESCO pour son implication personnelle dans ce contrat lors de sa visite en RDC en octobre 2020 pour maintenir, malgré la crise sanitaire, une offre éducative inclusive, de qualité et la possibilité à chacun d’apprendre tout au long de la vie.
Par ailleurs, le ministre de l’EPST a applaudi la sortie du Parc national de Salonga de la liste du patrimonial mondial en péril. «Nous sommes reconnaissants au Centre du patrimoine mondial pour son accompagnement et comptons sur l’appui de l’UNESCO pour la réalisation des actions d’envergure initiées en faveur de nos réserves de biosphère et bourbières», a-t-il ajouté.
Enfin, Tony Mwaba s’est réjoui de l’inscription de la rumba congolaise au patrimoine culturel international de l’humanité.
Véron Kongo