Le FMI décaisse 212,3 millions USD en faveur de la RDC après la revue concluante de l’accord triennal

Le Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a achevé, le 15 décembre 2021, la première revue de l’accord au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) pour la République Démocratique du Congo (RDC), rapporte, en anglais, un communiqué du FMI publié sur son site Internet.                      L’achèvement de la revue permet le décaissement immédiat de 152,3 millions de DTS (14,3 % de la quote-part ou 212,3 millions de dollars US) pour aider à répondre aux besoins de la balance des paiements.

Sur son compte twitter, le professeur Freddy Matungulu Mbuyamu Ilankir, représentant des pays de l’Afrique Centrale, dont la RDC, au Conseil d’administration de la Banque africaine de développement (BAD), a couvert d’éloges l’équipe économique du Gouvernement : «Le Conseil d’administration du FMI approuve la première revue du programme FEC et ordonne le décaissement de 212,3 millions US en faveur du pays. Félicitations à l’équipe économique du gouvernement ! »

L’accord FEC, conclu sur 36 mois de la RDC pour 1.066 millions de DTS (100 % de la quote-part, environ 1,52 milliard de dollars US), a été approuvé par le Conseil d’administration le 15 juillet 2021 pour aider à répondre aux besoins de financement liés à la pandémie de Covid-19, suite à l’aide d’urgence du FMI à la RDC au titre de la Facilité de crédit rapide (FCR) en décembre 2019 et avril 2020, pour un total de 533 millions de DTS (50 % de la quote-part ou 731,7 millions de dollars US.

Dans sa déclaration, le Conseil d’administration a noté que malgré « la persistance de la pandémie de Covid-19, l’économie se redresse ; la croissance pour 2021-2022 a été révisée à la hausse à 5,4% et 6,2% respectivement, soutenue par une production minière plus élevée que prévu et un rebond de la croissance non extractive. L’inflation est restée ancrée à environ 5%. Des développements extérieurs meilleurs que prévu, soutenus par les prix élevés des matières premières, ont permis une augmentation significative des réserves internationales brutes à 3,3 milliards de dollars US à la mi-octobre 2021 (contre 0,8 milliard de dollars US fin 2020). Cela reflète des achats de devises plus proactifs par la banque centrale et l’allocation générale de DTS du FMI à la fin août. L’augmentation des recettes fiscales a permis des dépenses supplémentaires, principalement d’investissement, sans remettre en cause le déficit budgétaire de fin 2021 ».

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