En réponse à l’appel du gouvernement pour soutenir l’effort de guerre, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) a remis un chèque de 5 millions de dollars US au ministre de l’Industrie, Louis Watum Kabamba, ce mardi 11 mars 2025. Dirigée par Bertin Mudimu Tshisekedi, l’institution, fer de lance de l’industrie locale, renforce ainsi la riposte nationale face à «la guerre d’agression» dénoncée par le président Félix Tshisekedi. Un geste salué comme un acte de «cœur, de raison et de patriotisme», appuyé par une mobilisation interne du personnel en faveur de l’armée et des populations des zones occupées. Le FPI affiche sa conviction : la victoire sera congolaise.
Dans un élan de patriotisme et de soutien aux forces nationales, le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) a remis, ce mardi 11 mars 2025, une contribution financière de cinq millions de dollars US au Gouvernement. Cette somme, destinée à renforcer l’effort de guerre face à l’agression subie par la République Démocratique du Congo (RDC), a été symboliquement remise par le directeur général du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi, au ministre de l’Industrie, Louis Watum Kabamba, lors d’une cérémonie organisée au cabinet ministériel.
Accompagné d’une délégation du FPI, Bertin Mudimu Tshisekedi a souligné que ce geste s’inscrit dans la dynamique de mobilisation nationale impulsée par le président Félix Tshisekedi. «Face à la guerre d’agression qui menace notre souveraineté, chaque institution, chaque citoyen doit jouer sa partition. Le FPI, en tant que fer de lance de l’industrie locale, se devait de montrer l’exemple», a-t-il déclaré.
Le ministre Louis Watum Kabamba a, quant à lui, salué une initiative «de cœur, de raison, de solidarité et de patriotisme», rappelant que «c’est dans l’unité que le Congo triomphera de l’adversité».
SOUTIEN AUX TERRITOIRES OCCUPES ET A L’ARMEE NATIONAL
Cette contribution du FPI ne se limite pas à un apport financier. Elle découle d’une campagne interne de contributions volontaires lancée auprès des employés de l’institution, visant à soutenir à la fois l’armée congolaise et les populations civiles des territoires occupés par l’armée rwandaise et ses alliés.
« Le personnel a répondu avec abnégation, conscients de l’urgence de la situation », a expliqué le directeur général du FPI. Les fonds collectés serviront notamment à acheminer des vivres, des médicaments et du matériel logistique dans les zones en proie aux conflits.
Le geste du FPI s’aligne sur la stratégie de riposte défendue par le président Félix Tshisekedi, qui appelle à une mobilisation totale des ressources nationales contre «l’invasion illégale». Depuis plusieurs mois, Kinshasa dénonce une offensive menée par Kigali et des groupes armés dans l’Est du pays, une accusation régulièrement rejetée par le Rwanda.
Confiant dans l’issue du conflit, Bertin Mudimu Tshisekedi a réaffirmé sa conviction : «La victoire est inévitable pour la RDC. Notre résilience et notre unité feront la différence.»
Le FPI, habituellement centré sur le développement économique, montre ainsi que la défense nationale et la solidarité sociale font aussi partie de ses priorités en temps de crise.
Cette initiative pourrait inspirer d’autres institutions publiques et privées à emboîter le pas, alors que le gouvernement continue d’appeler à un sursaut collectif pour préserver l’intégrité du territoire congolais.
Pour rappel, le Fonds de promotion de l’industrie, en sigle «FPI», créé par l’Ordonnance n°89-171 du 7 août 1989, a été transformé en établissement public à caractère administratif et financier, doté de la personnalité juridique, au terme de la loi no08/009 du 07 juillet 2008 portant dispositions générales applicables aux établissements publics.
Le FPI a pour objet la promotion de l’industrie locale en vue de la réalisation de l’autonomie de l’appareil de production du pays vis-à-vis de l’extérieur, tout en veillant à l’équilibre industriel au plan national. A cet effet, il a notamment pour mission de : «financer la production des matières premières destinées à l’industrie locale, celle des produits locaux manufacturés concurrents aux biens importés, ainsi que les projets des secteurs de l’agriculture et de l’élevage qui concourent à l’intégration industrielle; financer la construction et/ou la remise en état des infrastructures reconnues d’utilité publique dans les zones d’opération des entreprise financées; collecter et gérer les ressources financières générées par les entreprises commerciales et industrielles ainsi que celles générées par les opérations d’importation, en exécution de l’Ordonnance-Loi no89-031 du 7 août 1989 portant création de la Taxe de promotion de l’industrie; effectuer toute autre opération qui se rattache directement ou indirectement à son objet social ».
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