Comme annoncé par le ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), la publication des résultats de l’édition 202 de l’Examen d’Etat intervient ce vendredi 18 août 2023. Les cœurs de ceux qui avaient participé à ces épreuves, essentiellement les finalistes du cycle secondaire supérieur et les autodidactes, battent la chamade. L’heure est au verdict final d’un parcours scolaire qui aura pris plusieurs années.
L’heure de vérité a donc sonné. Ceux qui avaient affronté ces épreuves après une préparation…
sérieuse verront leurs efforts couronnés de succès, tandis que d’autres, qui accusaient un déficit dans la préparation des épreuves, ne seront pas surpris par les résultats. Leur sort est donc connu. Ils vont donc échouer et s’attirer certainement colère de leurs parents qui ont dépensé argent et énergie pour les faire scolariser.
La publication des résultats des épreuves de l’Examen d’Etat devra être, pour ceux qui auront satisfait, un moment de réflexion car, comme on dit, le diplôme n’est qu’une présomption. Pour ceux qui vont embrasser la vie professionnelle, ils devront prouver ce dont ils sont capables. C’est-à-dire mettre en pratique ce qu’ils ont appris à l’école. D’autres, c’est-à-dire ceux qui vont embrasser les études universitaires, une autre vie les attend avec tout ce qu’elle comporte comme épreuves.
A la différence des études secondaires, celles universitaires comportent beaucoup d’exigences auxquelles ils devront s’adapter et s’habituer s’ils tiennent à aller plus loin. D’ailleurs, une certaine opinion pense que les études universitaires ne sont pas faites pour tout le monde. Celles-ci doivent être réservées à une catégorie d’étudiants, doués, à l’instar de ce qui se passe sous d’autres cieux.
Si cela se réalisait, les universités congolaises seront compétitives sur le plan international et faire la fierté de la République Démocratique du Congo. Certes qu’il est difficile de rompre avec le passé, surtout que les mauvaises habitudes se sont incrustées dans les mœurs congolaises au point de voir certaines universités avec 10.000 étudiants, voire quinze mille. Ce sont des universités des masses qui ont fait plus de mal que du bien au pays. Il y a lieu de voir l’intérêt du pays et comme on dit on ne fait pas des omelettes sans casser des œufs.
Il s’agit ici, pour les décideurs, de prendre des décisions courageuses pour rompre avec le passé. Un passé qui a fait que les universités congolaises, fleuron de l’enseignement universitaire en Afrique dans les années 1960, se retrouvent au bas de l’échelle.
Il n’est donc pas tard pour mieux faire.