Evangéliste de l’Eglise la Borne (située dans la commune de Ngaliema), Thabita Soki a expliqué que « Bombé » – mot tiré du jargon lingala (une des quatre langues nationales de la République Démocratique du Congo) -, signifie « faire le gros dos».
Selon elle, l’apparition de « Bombé » ces moments-ci doit être considéré « comme un vent purement satanique »; d’où cette drogue fait des ravages parmi la population, particulièrement les jeunes considérés comme l’avenir du pays.
Dans le lot de drogues, Thabita Soki a cité «agené» et «tsikata» qui déstabilisent leurs consommateurs, tous âges confondus, tant sur les plans physique que psychique. «Toute une génération est exposée aux méfaits de ces drogues si on y prend garde », alerte-t-elle. Et d’ajouter : « Il y a un adage qui dit qu’un pays sans jeunesse n’a pas d’avenir. C’est pour cette raison que les gouvernants doivent mettre tout en œuvre si pas pour éradiquer ces fléaux, du moins réduire sa consommation dans la ville de Kinshasa».
«Bombé n’est pas quelque chose à consommer car elle provient des résidus des tuyaux d’échappement des véhicules et l’être humain n‘est pas un véhicule», a-t-elle fait observer. Avant d’interpeller les jeunes à mener une vie à même de vivre le plus longtemps possible. Pour cela, a-t-elle conseillé, ils doivent prendre conscience de leur vie tel que voulu par Dieu le Créateur, cela en s’interdisant notamment à consommer des droguer qui pourraient nuire à leur santé. Et c’est de cette manière seulement qu’ils pourront vivre longtemps.
Selon Chris Ilunga, un jeune résidant dans la commune de Ngaliema, il a proposé la mobilisation des encadreurs des jeunes pour sensibiliser ces derniers aux méfaits de «Bombé», si l’on tient à éradiquer ce fléau dans la ville de Kinshasa.
Quant au Dr Muanda, il a prodigué des conseils aux jeunes kinois en ce qui concerne «Bombé».
En tant que corps médical, il a attiré l’attention des Kinois sur le fait que «Bombé» est toxique et qu’il affaiblit les facultés nerveuses. Par conséquent, ils devraient s’interdite de consommer cette drogue pour éviter d’altérer leur santé physique et mentale.
Peter Bundu Muanda (Stagiaire/IFASIC)