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L’IGF innove pour couper la corruption à la racine ! : Après la «patrouille financière», place au «contrôle systémique»

L’Inspection générale des finances (IGF) ne s’endort pas sur ses lauriers. Sous sa nouvelle direction, l’IGF affine sa stratégie de lutte contre le coulage des recettes publiques. Après le succès de la «patrouille financière », l’institution introduit le «contrôle systémique », une méthode novatrice qui cible les procédures obscures et irrégulières constituant le terreau des réseaux de prédateurs des fonds publics. Le contrôle systémique vise à s’attaquer aux racines du mal en identifiant et en étouffant les intentions de corruption ou de détournement dès l’étape des procédures maffieuses de la chaîne de décision, sans pour autant remplacer la « patrouille financière ». L’IGF réaffirme ainsi son engagement à lutter contre la corruption en 2025.

L’Inspection générale des finances (IGF) entre dans une nouvelle phase de son combat contre la corruption. Après le succès de la «patrouille financière» sous l’ère Jules Alingete, l’institution se dote désormais d’une arme plus sophistiquée : le «contrôle systémique». Cette innovation stratégique, mise en œuvre sous le nouveau leadership de Christophe Bitasimwa Bahii, vise à s’attaquer aux racines mêmes des pratiques prédatrices qui grèvent les finances publiques.

Contrairement à une substitution, cette nouvelle méthode vient compléter l’arsenal existant. L’IGF tient à rassurer : le «contrôle systémique » ne remplace pas la «patrouille financière», approche réactive et ciblée qui a fait ses preuves. Il s’agit plutôt d’un changement de focale, passant du traitement des symptômes à l’éradication des causes.

L’objectif du contrôle systémique est ambitieux : traquer le mal à sa racine.

Alors que la patrouille financière traquait les détournements avérés, le contrôle systémique, lui, s’intéresse aux circuits et aux procédures – souvent opaques et irrégulières – qui permettent à la corruption de prospérer.

En intégrant l’analyse des procédures dans son manuel d’exécution, l’IGF cherche à identifier et à démanteler les mécanismes maffieux mis en place à différents niveaux de la chaîne de décision. L’ambition est d’«étouffer les intentions de détournement ou de corruption dans l’œuf », avant même que les fonds ne soient décaissés.

S’ATTAQUER A LA SOURCE : LES PROCEDURES OBSCURES

Cette innovation s’inscrit dans la ligne directrice affichée par l’IGF pour l’année 2025 : la lutte implacable contre la corruption pour endiguer l’hémorragie des recettes de l’État. En s’attaquant aux systèmes plutôt qu’aux seules infractions individuelles, l’inspection espère instiller une culture de la transparence et de l’intégrité dans la gestion des deniers publics.

Sous l’impulsion de son nouveau chef, Christophe Bitasimwa Bahii, l’IGF démontre ainsi qu’elle n’est pas tombée dans l’atonie après le départ de Jules Alingete.

Bien au contraire, elle s’emploie à affiner et à rénover ses méthodes pour rester en phase avec les défis complexes de la gouvernance financière en RDC.

ECONEWS

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