Cinquante ans après le légendaire « Rumble in the Jungle » qui vit Mohammed Ali terrasser George Foreman, l’ombre du « Greatest » planait à nouveau sur Kinshasa. Pour honorer la mémoire de ce combat mythique, une autre légende de la boxe, Mike Tyson, a foulé la terre qui l’a vu naître symboliquement, suite à des tests ADN confirmant ses origines congolaises. Invité par l’organisation DIVO International de l’homme d’affaires Deo Kasongo, « Iron Mike » est reparti conquis.
Le séjour, bien que bref, s’inscrivait dans le cadre des célébrations du demi-siècle écoulé depuis cette nuit historique d’octobre 1974 au stade du 20-Mai. Un pèlerinage chargé d’émotion pour Tyson, venu se recueillir sur la terre de ses ancêtres et célébrer l’héritage qui unit à jamais son pays à la République Démocratique du Congo.
De retour aux États-Unis, le champion a livré un témoignage vibrant sur les réseaux sociaux. « Mon voyage au Congo a été une expérience qui a changé ma vie », a-t-il écrit sur Instagram, confondant admiration pour le présent et hommage au passé. « Les gens là-bas sont magnifiques !»
Cette immersion, au cœur de l’histoire du sport et de ses racines personnelles, a visiblement marqué l’ancien champion d’une empreinte indélébile. L’annonce « J’ai hâte d’y retourner » promet que cette visite commémorative n’était pas une fin, mais le début d’une nouvelle relation avec la nation congolaise.
La consécration de ce voyage fut sans doute sa rencontre au sommet avec le Président de la République, Félix Tshisekedi, une entrevue dont il s’est dit « très reconnaissant ».
Cinquante ans après qu’Ali a conquis le cœur du peuple congolais, Mike Tyson, à son tour, a été conquis. En venant célébrer un combat du siècle, il a scellé, pour sa part, une réconciliation personnelle avec ses origines, suggérant que l’esprit du « Rumble in the Jungle » souffle toujours sur Kinshasa.
Econews