La nouvelle n’est pas encore annoncée officiellement. Mais elle se répand comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux. Les forces de l’ordre rwandaises sont déjà à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, pour voler au secours de celles congolaises pour assurer la sécurité des habitants de cette ville et de leurs biens.
Si cette nouvelle s’avère exacte, il y a lieu de se demander où va la République démocratique du Congo (RDC),…
… incapable de sécuriser ses frontières de l’Est et impuissant de mettre fin à l’insécurité quasi quotidienne dans laquelle vivent ses populations. Hier, c’était la mutua-lisation des forces avec l’armée ougandaise, l’UPDF, pour essayer de venir à bout des rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques (ADF). Aujourd’hui, c’est le recours à la police rwandaise pour remettre de l’ordre dans la société ‘‘gomatracienne’’. Avec la mutualisation des forces policières.
Situation qui fait dire à une certaine opinion congolaise que la RDC est devenue la risée de tous ses voisins de Grands Lacs. Surtout que les relations avec l’Ouganda et le Rwanda, deux pays qui ont des fâcheux antécédents avec elle, ne sont pas encore au beau fixe. Ce recours aux Rwandais met à nu les faiblesses des Congolais en matière de jalousie de la souveraineté nationale.
Si les présidents de deux chambres du Parlement ont été informés par le Président de la République, Félix Tshisekedi comme cela a été le cas avec les Ougandais, leur aval, selon la même opinion, n’est pas loin d’être une trahison avec le bradage de la souveraineté du pays. Ils reconnaissent effectivement la supériorité et le professionnalisme de la police rwandaise, reniant ainsi le travail de la Police nationale congolaise, jugée inefficace.
Comme il n’y a pas de fumée sans feu, la présence des policiers rwandais sur le sol congolais ne peut qu’être effective. A l’instar des Ougandais, les Rwandais font leur retour officiel en RDC. Avec des agendas cachés. Notamment faire main basse sur les ressources minérales de la RDC et l’implantation des Rwanda au Nord-Kivu.
ECONEWS