Portefeuille de l’Etat : Miguel Kashal Katemb, fidèle disciple de Fatshi (Sondage Les Points

Dans un contexte économique où les maux persistent et continuent de ronger le Portefeuille de l’État, certaines entreprises publiques se distinguent par leur dynamisme et leur excellence. Le dernier rapport du « Baromètre des entreprises publiques juillet 2024» réalisé par le Sondage « Les Points » met en lumière ces mandataires publics qui jouent un rôle crucial dans la relance de l’économie nationale.

En effet, malgré un environnement difficile, plusieurs directeurs généraux d’entreprises publiques ont su faire preuve de leadership et d’innovation, offrant ainsi un nouveau souffle au Portefeuille de l’État. En tête de ce classement, Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance et du secteur privé (ARSP), s’impose grâce à des résultats probants, recueillant au total 68% d’opinions favorables. Son approche proactive et sa capacité à naviguer dans un secteur complexe ont été saluées par le public et les partenaires économiques.

Junior Mata M’Elanga, à la tête de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics (CNSSAP), figure également parmi les leaders, avec 61% de retours positifs. Sa gestion rigoureuse et son engagement envers les bénéficiaires témoignent d’une volonté d’améliorer les conditions de vie des agents publics.

La Direction Générale des Impôts (DGI), sous la houlette de Barnabé Mwakadi, se classe également haut avec 59% d’opinions favorables. Son action a été essentielle pour renforcer la collecte des recettes fiscales, un axe stratégique pour la santé financière de l’État.

Notons également l’entrée remarquée de David Tshilumba Mutombo, Directeur général de la REGIDESO, et Fabrice Lusinde, DG de la SNEL, qui font leurs premières apparitions dans le baromètre. Ils ont respectivement obtenu 56% et 54% des suffrages exprimés, ce qui témoigne d’une reconnaissance croissante de leur travail dans des secteurs stratégiques pour le développement durable du pays.

Ces résultats du sondage révèlent une dynamique encourageante au sein des entreprises publiques en République Démocratique du Congo. Face à des défis économiques persistants, ces mandataires publics œuvrent non seulement pour redresser leurs entités respectives mais également pour contribuer au bien-être collectif des Congolais.

Voici les conclusions du Sondage Les Points.

« Baromètre des entreprises publiques juillet 2024 : Kashal, meilleur élève de Fatshi »

L’institut de sondage «Les Points» a interrogé, du 25 au 26 juillet 2024, les Congolais établis dans les chefs-lieux des provinces, en vue de produire le baromètre des entreprises et établissements publics pour le compte du mois de juillet.

Il s’avère qu’aujourd’hui, les entreprises publiques finissent par devenir des canards boiteux lorsque l’on en fait un lieu de placement des partisans politiques. Dans les différentes entreprises publiques, il est difficile de réaliser une grande performance étant donné que la majorité de comités de gestion a été mise en place en fonction des appartenances politiques. Cela n’a pas permis qu’on ait des managers pour leur bonne marche ou leur décollage, malgré le contrôle de l’Inspection générale des finances (IGF). Des dirigeants d’entreprises désignés selon ce type de critère n’ont pas l’obligation de résultat. Ils ne poursuivront pas l’intérêt général et ne se préoccuperont pas de rendre le service qui découle de leur objet. Ces entreprises publiques deviennent des vaches à lait pour se remplir les poches et un lieu de recrutement des membres du parti et des proches. Dans ces conditions, il est impossible de disposer d’unités économiques viables et susceptibles de rencontrer des besoins sociaux et de contribuer au développement économique.

En termes de classement d’entreprises publiques, cette enquête place Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance et du secteur privé (ARSP), en tête des mandataires publics ayant excellé ces trente derniers jours, fort des 68% d’opinions favorables recueillies. Junior Mata M’Elanga de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics (CNSSAP) 61%, la DGI avec Barnabé Mwakadi 59%. Les DG de la REGIDESO, David Tshilumba Mutombo, et de la SNEL, Fabrice Lusinde, qui font leur première entrée dans le baromètre des mandataires publics, forment avec Miguel Kashal le quinté de tête. Ils sont respectivement accrédités de 56 et 54% des suffrages exprimés.

Miguel Kashal, l’ouvrier de Tshisekedi pour la création d’emplois

Pour son second mandat aux commandes de la République démocratique du Congo, le Président Félix Tshisekedi a pris l’engagement, pendant la campagne électorale, de créer plus de 6 millions d’emplois afin de réduire considérablement le taux de chômage très élevé au pays.

Depuis, Miguel Kashal Katemb, Directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance et du secteur privé (ARSP), s’applique pour donner corps à cet engagement du Président Tshisekedi, renouvelé lors de son investiture le 20 janvier dernier. Ainsi, 68% des Congolais interrogés ont expliqué le choix porté sur Miguel Kashal Katemb, fondé sur les actions phares de celui-ci au cours des dernières semaines. La dernière aux cendres encore chaudes, c’est la signature, à Kolwezi, de 12 contrats de sous-traitance entre, d’une part, les startups et autres entreprises détenues par des Congolais, et, d’autre part, des entreprises étrangères exerçant en RDC. Cette action, rendue possible grâce à la vigilance de Miguel Kashal Katemb pour le respect de la Loi portant sous-traitance, constitue, de l’avis des enquêtés, un «pas de géant» qui s’inscrit dans le «cadre du combat pour l’indépendance économique de la RDC, mené par le Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi».

Dans ce même élan de vigilance, Miguel Kashal Katemb a, après vérification, remis les attestations à quatre entreprises du groupe ERG Africa qui ont ouvert leurs capitaux à sept actionnaires congolais, désormais détenteurs de vrais parts sociales. Cette action n’est pas passée inaperçue dans l’opinion à l’instar de celle qui concerne Sandvik DRC et Bangde  Construction SARL, partenaire du géant minier Sicomines. Ces deux entreprises, considérées comme des recrues dans les normes de l’ARSP, ont fini par accepter d’ouvrir leur capital aux Congolais et sont devenues éligibles à la sous-traitance. Chacune de ces deux entreprises ont accordé aux Congolais 51% des parts sociales. De quoi pousser les enquêtes à soutenir que Miguel Kashal Katemb ne s’est jamais égaré de la vision du Président Tshisekedi de créer des millionnaires congolais.

Les efforts et résultats engrangés par le DG de l’ARSP ont été reconnus et salués par Olivier Binyingo, vice-président la grande firme Ivanhoe. Cette dernière, ensemble avec sa filiale Kamoa Copper, s’est en plus engagée à être le modèle du développement de la chaîne de valeurs en RDC.

La poursuite de l’expansion et de l’accroissement des finances de la CNSSAP avec Junior Mata

Le patron de la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics (CNSSAP), Junior Mata M’Elanga, a poursuivi sans désemparée son œuvre d’expansion et d’accroissement des finances de cet établissement public. Et cela a bien été remarqué par 61% des Congolais interrogés en marge de la production du présent baromètre.

De l’avis de ces compatriotes, grâce à «l’excellente politique managériale de Junior Mata», la CNSSAP a pu acquérir des propriétés immobilières pour y ériger des sièges provinciaux. Présentement, cet établissement public a des représentations provinciales à Mbandaka, à Kisangani, à Mbuji-Mayi et à Kananga alors qu’à son avènement, la CNSSAP n’était opérationnelle qu’à Kinshasa et Lubumbashi.

Elles ont bien apprécié la vision de Mata qui a, avant de se lancer dans l’expansion de la CNSSAP dans le pays, travaillé assidûment à l’accroissement exponentiel des ressources financières de cet établissement public qui est suffisamment rodé pour faire face aux nouvelles charges de fonctionnement de la CNSSAP, dont la rémunération du personnel recruté à la suite de l’ouverture de différentes agences de l’établissement à travers le pays. Junior Mata, ont relevé les personnes interrogées, est parvenu, grâce à l’accroissement des ressources financières de la CNSSAP, à faire de cet établissement public un investisseur institutionnel de première importance en RDC dans le cadre de sa politique de placement des excédents financiers.

La SNEL et la REGIDESO s’invitent dans le baromètre

Absents lors du dernier baromètre réservé aux entreprises et établissements publics, les DG de la Regideso, David Tshilumba Mutombo, et de la SNEL, Fabrice Lusinde, ont effectué leur entrée dans le hit du mois de juillet pour avoir respectivement obtenu  56% et 54% des suffrages en leur faveur.

Pour la SNEL, jadis confrontée à d’énormes difficultés pour répondre à la demande croissante des populations en électricité, elle veut relever, grâce aux efforts de son comité de gestion piloté par Fabrice Lusinde, le défi de la digitalisation de ses services. Le plan d’action 2024 de la SNEL est axé sur la stabilisation et d’amélioration de la desserte de la RDC compte tenu des différents financements qui sont à la disposition de la société.

Le Comité Lusinde se donne trois défis à relever. Le premier défi, c’est la digitalisation du service à la clientèle. Le deuxième défi, c’est la digitalisation de la gestion des réseaux de distribution et le troisième défi est celui de la production et du transport. La SNEL, en tant qu’un service public, doit se transformer véritablement au service de la population et du développement socio-économique de la population de la République démocratique du Congo comme voulu par le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi. Ce besoin vient répondre à la nécessité de produire plus d’électricité, de sécuriser et stabiliser la fourniture de l’électricité haute tension ainsi que l’approvisionnement de réseaux urbains aux clients.

D’après Fabrice Lusinde, la digitalisation de la SNEL consiste à la création des deux applications avec répondeurs qui permettront aux clients de joindre la société de partout par des bulk SMS et des émissions live avec les responsables et gestionnaires des réseaux urbains. La SNEL est aujourd’hui sur les très bonnes voies pour que tout le monde bénéficie de l’électricité dans le pays.

Grâce au leadership de David Tshilumba, arrivé à la tête de l’entreprise fin octobre 2022, la REGIDESO joue, aujourd’hui, un rôle crucial dans le développement économique et sociale du pays. A son arrivée, le taux de desserte était estimé à 29%, un taux nettement inférieur à la moyenne africaine de 40%. Pour la ville de Kinshasa, ce taux a dépassé 50% de la desserte urbaine avec une capacité installée de sept usines qui produisent par jour 697.500 m3. Selon la direction commerciale, le gap à combler serait de 450.000 m3 par jour et le besoin en desserte augmente avec l’augmentation de la population urbaine. Le DG David Tshilumba est arrivé pendant que le programme de la REGIDESO était déjà en cours d’exécution. Dans la gestion du personnel, il a procédé en août 2023 à la mise en place des cadres de direction et des autres catégories du personnel. Il vient de relancer le programme de digitalisation commencé par les comités de gestion Mukalayi et Ntaku. Le gouvernement avait demandé que les payements mobiles des factures de la REGIDESO et la SNEL soient effectifs à l’échéance du mois d’octobre 2022 pour une meilleure sécurisation des recettes. Sept usines de captage et de distribution d’eau fonctionnent à plein régime à Kinshasa. On peut citer: N’Djili, Lukunga, Ngaliema, Maluku, Lemba Imbu et Ozone.

Avant l’arrivée du DG David, la production de Kinshasa était de 550.000 m3 par jour. Un supplément de production de 147.500 m3 dont 110 000 m3 pour l’usine de l’ozone et 37.500 m3 venant de Lemba Imbu a porté la production de Kinshasa à 697.500 m3 par jour. Le gap à combler était de 450.000 m3 par jour. Le comité Tshilumba place l’approvisionnement en eau potable en République démocratique du Congo au cœur de son programme 2024.

Dans ce même hit, l’on retrouve également Bertin Mudimu du FPI 48% Charles Mudiayi CNSS 43%, Bernard Kabese de la DGDA 41%,  Martin Lukusa de la SCTP 40% ainsi que Sylvie Elenge de la RTNC 38%.

Sondage Les Points