Le processus électoral devant aboutir à l’organisation des élections générales en décembre 2023, et plus particulièrement de la présidentielle, va son bonhomme de chemin, malgré une série de chicanes induites par la sempiternelle question de son financement d’une part, et d’autre part, les demandes répétées des oppositions en vue d’une relecture des textes législatifs organisant les élections, qu’elles estiment non consensuels et promulgués sans un consensus préalable. Malgré tout, la CENI rassure et fixe le début des opérations de l’enrôlement des électeurs dès le mois de décembre prochain.
M.M.F.
Lors de l’audience accordée mercredi à la députée nationale Solange Masumbuko, le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a confié à son hôte que les opérations d’enrôlement des électeurs débutent en décembre 2022.
L’élue de la circonscription de la Lukunga a confirmé les propos de Denis Kadima : «C’était une très bonne initiative de venir m’enquérir de l’évolution de la situation. Le président de la CENI m’a assurée que le travail est en cours et qu’en décembre, l’enrôlement des électeurs va commencer ».
Elle a profité de l’occasion pour annoncer la tenue prochaine d’une séance de sensibilisation en faveur des jeunes et des femmes au processus électoral. La rencontre s’inscrivait dans la stratégie de la CENI consistant à rencontrer différentes parties prenantes au processus électoral (dont les leaders d’opinions) dans l’objectif d’organiser des élections transparentes, apaisées et crédibles en 2023.
Enrôlement des Congolais de l’étranger
Le même jour, c’est le deuxième vice-président de la CENI, Didi Manara, qui a reçu une délégation de l’Organisation internationale des Congolais de l’étranger conduite par son coordonnateur général Justin Jean-Baptiste Kindanji Kabate.
L’entrevue a concerné principalement la volonté de la Centrale électorale d’inclure, pour la Présidentielle de 2023, les Congolais vivant hors du pays, conformément aux dispositions légales contenues dans la loi électorale. Un scrutin qui concernera, dans sa phase pilote, cinq pays : la France, la Belgique, les Etats-Unis, le Canada et l’Afrique du Sud.
A la sortie de l’audience, le coordonnateur général a déclaré d’emblée que dans leurs discours devant les membres de leur communauté expatriée, ils répètent qu’ils ne veulent, en aucun cas, du glissement. Il s’est dit rassuré que l’équipe dirigeante de la CENI soit en passe de résoudre la question du vote des Congolais résidant à l’étranger, malgré le retard enregistré dans sa mise en place. Il a salué les efforts de la CENI qui s’emploie à mener le processus avec détermination pour que tout se passe paisiblement et sans encombre pour le plus grand bien de tous.
«Il est question, pour notre part, de savoir comment nous y prendre déjà pour cette phase pilote et commencer à nous mobiliser à cet effet, afin que tout se passe pour le plus grand bien de tous», a-t-il conclu.
Avec la Celcom/CENI