L’IGF a rencontré, jeudi dernier, les responsables du Fonds de Promotion de l’Industrie et du projet BUENASA pour une séance de travail cruciale. Objectif : examiner en détail les modalités de financement par subvention d’un projet de raffinerie de cuivre et de cobalt au Lualaba, et s’assurer de la parfaite gestion des fonds publics alloués.
Dans le cadre de sa mission de veille sur la bonne utilisation des deniers publics, l’Inspection Générale des Finances (IGF) a tenu, jeudi 4 septembre, une séance de travail approfondie avec la direction du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) et les responsables du projet BUENASA. Au cœur des discussions : le processus d’octroi des subventions et le financement d’un projet industriel stratégique pour la République Démocratique du Congo.
Le projet porté par BUENASA vise la réalisation d’études de faisabilité pour l’implantation d’une raffinerie de minerais (cuivre et cobalt) dans la province du Lualaba, une initiative majeure pour la valorisation locale des ressources minières nationales. Compte tenu de son financement intégral par des fonds publics via le FPI, le projet est naturellement soumis au contrôle vigilant de l’IGF.
La rencontre avait pour principal objectif de fournir à l’inspection toutes les clarifications nécessaires sur les conditions d’attribution de la subvention et sur l’état d’avancement des travaux. M. Eddy Kioni, Directeur général de BUENASA, a ouvert le dialogue en réaffirmant l’engagement absolu de sa société en faveur de la transparence : « L’IGF est une institution garante de la bonne gouvernance. En tant que bénéficiaires d’un financement public à 100 %, nous avons le devoir de rendre compte de chaque étape du projet, a déclaré M. Kioni. Cette séance avec l’IGF et notre partenaire, le FPI, nous a permis de faire toute la lumière sur l’état d’avancement des travaux et la gestion des fonds alloués ».
Du côté de l’IGF, les échanges ont été salués comme une démarche proactive et nécessaire. Les inspecteurs ont insisté sur l’impératif du strict respect des procédures et d’un suivi rigoureux des financements, surtout dans des secteurs aussi stratégiques que l’industrie minière. Cette collaboration est vue comme un gage de sécurisation des investissements de l’État.
Cette réunion s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la culture de la redevabilité prônée par les plus hautes autorités de la République. Elle marque une étape significative dans le processus de contrôle continu exercé par l’IGF, démontrant que la transparence dans la gestion des projets publics n’est pas une option, mais une exigence non négociable pour le développement du pays.
La conclusion de cette séance ouvre la voie à un suivi assidu du projet BUENASA, dont les retombées économiques pour la province du Lualaba et pour la nation tout entière sont très attendues.
Econews