La Chambre de Commerce, d’Industries et de Services (CCIS-RDC) a officiellement lancé le projet « Proxis-Marché Péné Péné », une ambitieuse initiative visant à transformer en profondeur les marchés de proximité. Présenté par son président, M. Jean-Robert Isifua Bokumbe, ce projet promet de moderniser le petit commerce en offrant des infrastructures dignes, sécurisées et hygiéniques, tout en créant une centrale d’achat pour valoriser les produits locaux et soutenir les commerçants, notamment les « mamans vendeuses ».
La Chambre de Commerce, d’Industries et de Services (CCIS-RDC) a officiellement lancé son projet « Proxis-Marché Péné Péné ». L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse animée par le président de la CCIS-RDC, M. Jean-Robert Isifua Bokumbe, au siège de l’institution, situé dans la commune de la Gombe (ville de Kinshasa). Ce lancement marque une étape majeure dans la transformation des marchés de proximité et s’inscrit dans une démarche globale de modernisation du paysage commercial local.
Soucieux de transformer les marchés de proximité en marchés modernes, structurés et dignes, répondant aux normes de sécurité, d’hygiène et d’organisation, le projet « Proxy marché péné péné » est un cadre global destiné à organiser et formaliser le petit commerce, tout en créant les conditions propices à une croissance économique durable au niveau local. Il s’agit notamment de renforcer l’accès des consommateurs à des biens de qualité, organiser et formaliser le petit commerce, valoriser le savoir-faire congolais et redonner de la dignité aux petits commerçants, aux mamans vendeuses et aux jeunes entrepreneurs.
Prenant la parole à cette occasion, le président de la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Services (CCIS), M. Jean-Robert Isifua Bokumbe, a rappelé l’importance de cette centrale d’achats. Il a également souligné les effets bénéfiques escomptés pour le petit commerce et insisté sur le fait que ce projet contribuera durablement à la création d’emplois et au dynamisme de l’économie nationale. En particulier, il a évoqué les opportunités d’amélioration des conditions d’approvisionnement, de réduction des coûts, et de mise en conformité avec les normes, afin de renforcer la compétitivité des acteurs locaux et d’améliorer le pouvoir d’achat des consommateurs.
«L’objectif ici est de mettre en place une zone agropastorale comme nous en trouvons partout dans le monde notamment au Maroc. Cette centrale d’achat qui est un espace de transformation et d’approvisionnement des produits locaux. C’est une zone industrielle qui va permettre aux mamans commerçantes de venir s’approvisionner dans les meilleures conditions. Le problème chez nous, nous avons des marchés un peu partout mais qui sont dans de mauvaises conditions. Si nous devons les venir en aide, cette dernière doit se faire de manière profonde et qui tienne compte des réalités actuelles», déclare, Jean-Robert Isifua.
Des échanges fluides et agréables grâce à des marchés bien équipés
Ces marchés seront situés à proximité des populations et équipés des aménagements adaptés pour faciliter la vie quotidienne des commerçants comme des clients. Ils offriront des infrastructures modernes et fonctionnelles (accès facilité, sécurité renforcée, éclairage approprié, espaces de stockage et d’exposition adaptés, accès PMR) afin de rendre les échanges plus fluides et agréables. Chaque lieu de négoce sera pensé comme un espace sûr, propre et accueillant, propice à la productivité des vendeurs et à la satisfaction des acheteurs. En somme, il s’agit de créer des lieux où l’on peut faire ses achats rapidement, en toute confiance, tout en soutenant l’économie locale et le développement.
«Nous avons identifié deux sérieux soucis en termes d’approvisionnement et de transformation surtout pour les mamans commerçantes. Et de notre côté, nous voulons répondre à cette préoccupation en mettant en place une unité de transformation. Ces mamans commerçantes travaillent avec nous et sont organisées dans les coopératives, des associations, des entreprises. A partir cette centrale d’achat, nous allons créer un réseau se trouvant dans les différentes communes de nos villes. Nous les avons appelé ‘Proxis-Marché Péné Péné’ pour montrer leur caractère d’approche avec le grand public. La spécificité de ces marchés va au-delà de l’approvisionnement. Nous allons mettre en place une organisation sérieuse en termes de matériels, du renouvellement des stocks, la conservation des produits pour ces marchés ne manquent de rien», explique Jean-Robert Isifua, président du CCIS-RDC
Il sied de rappeler que la CCIS-RDC lance un appel solennel à toutes les parties prenantes pour soutenir et accompagner cette initiative citoyenne et entrepreneuriale porteuse de sens. Il sollicite l’appui en particulier des banques, les compagnies d’assurances, les opérateurs privés, les institutions publiques, ainsi que les organisations internationales à contribuer activement à la mobilisation des ressources nécessaires.
Benny Lutaladio (Econews)