Cruciale dans la lutte contre le changement climatique, la COP26, repoussée d’un an en raison du Covid-19, s’ouvrira le 31 octobre à Glasgow en Ecosse. Six ans après l’Accord de Paris et seulement quelques semaines après la publication de l’inquiétant rapport du GIEC, les dirigeants politiques devront s’entendre sur les grands enjeux de ce grand rendez-vous pour l’environnement.
La 26e Conférence des Nations unies sur le climat se tiendra à Glasgow, en Ecosse, du 31 octobre jusqu’au 12 novembre, un an après avoir été repoussée suite à la pandémie de Covid-19. Elle permettra de réunir au sein du Scottish Event Campus les différents dirigeants politiques de la planète pour des négociations qui s’annoncent houleuses.
«Sauver notre monde» ou «condamner l’humanité»
Pourtant, six ans après les engagements pris lors de l’Accord de Paris, deux ans après la dernière conférence des Nations unis pour le climat et moins de trois mois après la publication du rapport du GIEC le 9 août 2021, intitulé «Changements climatiques 2021 : les bases scientifiques», l’urgence climatique n’a jamais été aussi présente. Et il est peu dire que la pression qui pèse sur ce sommet annuel est immense.
«Nous avons un pouvoir immense. Nous pouvons soit sauver notre monde, soit condamner l’humanité à un avenir infernal », martelait le secrétaire général de l’ONU, António Guterres devant les ministres d’une cinquantaine de pays réunis pour préparer cette échéance cruciale début octobre.
Quel est le but de la COP26 ?
Les pays signataires de l’Accord de Paris se retrouveront pour négocier et trouver un compromis concernant les points bloquant la mise en application du traité international sur le réchauffement climatique adopté en 2015. «Les dirigeants mondiaux doivent honorer la promesse faite ici à Paris», rappelait le 12 octobre lors d’un discours prononcé à l’Unesco Alok Sharma, président controversé de la COP26.
La COP26 permettra aussi de mesurer les progrès accomplis depuis la signature de l’Accord de Paris pour le climat, concernant notamment la limitation du réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius.
Plusieurs sujets clés seront abordés : les contributions mises en place par chaque Etat pour lutter et s’adapter au changement climatique; le financement climat débloqué par les pays développés pour soutenir les pays du Sud; la tarification du carbone et la volonté d’un cadre de transparence dans le but d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 ; les nouveaux engagements pris par les chefs d’Etat et de gouvernement pour tenir les objectifs fixés lors de l’Accord de Paris.
Si l’évènement est très attendu, d’autres ont peu d’espoir de voir les choses changer. «Dans l’état actuel des choses, cette COP n’amènera pas de grands changements», déplorait le 16 octobre auprès de l’AFP la militante suédoise pour l’environnement Greta Thunberg.
Econews avec Euronews