Alors qu’elle est en pleine lutte contre la pandémie de COVID-19, la République Démocratique du Congo vient de nouveau d’être mise à rude épreuve. En effet, depuis le 8 octobre dernier, la ville de Beni située dans la province du Nord-Kivu fait face, pour la seconde fois, à l’épidémie de la maladie à virus Ebola avec deux cas de décès enregistrés en l’espace d’une semaine. Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévention qui a annoncé cette nouvelle à la même date a rassuré l’opinion de la maîtrise de la situation dans les meilleurs délais, car, la riposte s’organise à pas de géant. Ne pouvant rester insensible à cette situation humanitaire, le gouvernement américain vient de faire un don à la République Démocratique du Congo.
A travers CDC-Atlanta, centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies, le gouvernement américain a, mardi 12 octobre 2021, fait un don des kits de test rapide d’Ebola à la République démocratique du Congo. Ce don va permettre aux autorités congolaises de mener une riposte efficace contre la nouvelle épidémie d’Ebola réapparue à Beni.
Apportés par Peter Ponjungo, directeur pays du CDC-Atlanta, ces matériels à acheminer à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, sont constitués de tests de diagnostic rapide, moléculaire ainsi que des matériels de soin. A travers ce geste, a indiqué le directeur pays du CDC-Atlanta, le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique veut s’associer aux autorités congolaises pour lutter efficacement contre l’épidémie d’Ebola. Et, dans le cas précis, pour prévenir la propagation de l’épidémie hors du territoire de Beni. La surveillance et la détection précoce doivent être appliquées.
Et de préciser : «le gouvernement américain a fait ce don de test diagnostic d’Ebola pour la détection et la réponse rapide à l’actuelle épidémie. «Comme lors de précédentes épidémies, nous sommes solidaires avec le gouvernement congolais»,
Le directeur intérimaire de l’Institut National de Recherche Biologique, Dr Mumba, qui a réceptionné ce don, a salué ce geste posé au bon moment. Il a plaidé pour la poursuite de la surveillance dans les provinces voisines afin de mieux contrôler la propagation de la maladie.
Véron Kongo