A l’Assemblée nationale, la Conférence des présidents a décidé de passer outre le son discordant de l’opposition parlementaire menée par le FCC (Front commun pour le Congo). C’est sans les élus FCC que l’Assemblée nationale promet de poursuivre ce jeudi les discussions autour de la révision de la loi électorale.
A cet effet, le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’kodia Pwanga, a convoqué mardi la Conférence des présidents en vue de la levée des options par rapport à la loi électorale. A l’ordre du jour de cette réunion était inscrite la question de la méthodologie d’organisation de la plénière consacrée aux modifications de certaines dispositions de la loi électorale telles que proposées par le G13.
On se rappelle qu’après trois jours de débat en plénière, le bureau de l’Assemblée nationale avait invité l’opposition parlementaire à déposer la liste des dispositions qui requièrent le consensus en vue de permettre les échanges.
«Au terme d’un délai d’attente de trois jours, rien n’a été enregistré », a indiqué à la presse le rapporteur de l’Assemblée nationale. Aussi, la Conférence des présidents a-t-elle décidé de poursuivre la procédure par la convocation d’une plénière ce jeudi 12 mai 2022 en vue de la levée des options autour d’un consensus au sein de la grande majorité. Selon son rapporteur, l’Assemblée nationale ne ferme pas la porte à l’opposition parlementaire.
Au cours de cette séance, a poursuivi le rapporteur, des options levées seront adoptées, avant d’être versées à la Commission PAJ qui va procéder au toilettage, avant la finalisation devant la plénière pour son adoption. Il s’agit, pense-t-il, de doter la CENI (Commission électorale nationale indépendante) d’un outil de travail essentiel pour des scrutins démocratiques, libres et transparentes en 2023.
Avec Cellcom/AN