L’administration américaine a réaffirmé avec force son soutien à la souveraineté du Maroc sur son Sahara. Vendredi, lors d’une rencontre à New York avec le ministre des Affaires étrangères Nasser Bourita, M. Massad Boulos, Conseiller spécial pour l’Afrique du Président américain, a confirmé que le Plan marocain d’autonomie reste, pour Washington, « la seule base pour une solution juste et durable » à ce différend régional.
Dans un message publié sur la plateforme X à l’issue de cet entretien, le conseiller de l’administration Trump a indiqué avoir discuté des moyens d’accélérer le processus politique pour parvenir à une résolution définitive de ce conflit qu’il qualifie d’artificiel.
Un partenariat stratégique renforcé
Les discussions ont également porté sur le renforcement du « partenariat stratégique » et de « l’alliance » entre les deux pays. M. Boulos a saisi l’occasion pour souligner l’intérêt croissant des investisseurs américains, précisant que les entreprises des États-Unis « sont en quête d’opportunités d’investissement à travers tout le Maroc, y compris au Sahara ».
Cette annonce fait écho à la déclaration du Secrétaire d’État américain adjoint, Christopher Landau, qui a confirmé plus tôt cette semaine que son gouvernement encourageait activement les investissements américains dans les Provinces du Sud du Royaume. « Les États-Unis ont reconnu la souveraineté du Maroc sur le Sahara, et […] nous sommes heureux d’annoncer que nous allons encourager les entreprises américaines qui souhaitent investir dans cette région du Maroc », a-t-il déclaré.
Une dynamique diplomatique et économique
Cette position américaine, officialisée par la proclamation de l’ancien président Donald Trump en décembre 2020, continue donc de structurer la relation bilatérale. La reconnaissance de la souveraineté marocaine ouvre désormais la voie à une concrétisation économique, alignant la diplomatie sur les intérêts commerciaux.
- Boulos s’est finalement félicité de la poursuite de ce partenariat solide entre les deux nations, confirmant que la question du Sahara marocain reste un pilier central de la coopération stratégique entre Rabat et Washington.
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