Sahara marocain : les contrevérités de l’Algérie

Alors que l’Algérie vient d’essuyer un camouflet avec l’adoption par le Conseil de sécurité de la résolution 2602 qui donne clairement la position de la communauté internationale sur le Sahara marocain, Alger se distingue curieusement par un dynamisme inexplicable sur ce dossier. Pour quel intérêt ? Difficile à dire. Après des propos déplacés de l’ambassadeur d’Algérie en République Démocratique du Congo, publiéssur le média en ligne, ouragan.cd, qui s’est attaqué au Maroc d’une manière incompréhensible et inacceptable, l’ambassade du Maroc à Kinshasa a tenu à remettre les pendules à l’heure, dans une mise au point dont une copie est parvenue à la rédaction d’Econews. Intégralité.

Le Représentant de l’Algérie, face aux déboires et aux échecs essuyés par la diplomatie de son pays, depuis quelques années, est amené, malgré l’évolution positive du dossier du Sahara marocain, à sombrer dans l’intox et à perpétuer les sorties mensongères, contradictoires et calomnieuses de son patron à Alger. En effet, et à court d’arguments, le diplomate algérien s’est contredit à plusieurs titres, prenant la fiction pour la réalité :

• Accusant le Maroc de puissance expansionniste alors qu’il s’agit de récupération d’un territoire marocain occupé par l’ex-colonisateur, oubliant le fait que la superficie actuelle de l’Algérie est le résultat d’un tracé colonial injuste et que le Maroc avait émis des réserves depuis son indépendance en 1956, bien avant la création de l’Algérie.

• Le droit international, soi-disant si cher à l’Algérie, comme clamé par le diplomate algérien, n’est nullement respecté par l’Algérie même, où plus d’un peuple réclame l’indépendance. Ce droit international est encore une fois bafoué et non respecté par le régime algérien s’agissant des populations séquestrées à Tindouf depuis plus de 40 ans. Ces mêmes populations auxquelles le régime algérien nie les droits les plus élémentaires (la liberté de mouvement…) dont jouissent les autres réfugiés, ailleurs dans le monde.

• Les aides alimentaires internationales destinées aux populations séquestrées à Tindouf, sont toujours détournées par le pouvoir algérien et son acolyte le «polisario», et mises en vente au marché noir, dont les clients sont souvent les groupes terroristes actifs dans la bande sahélo-saharienne. Les détournements des aides humanitaires, sur le territoire algérien, sont établis dans des Rapports d’ONGS et, surtout, par l’Office Anti-Fraude de l’Union européenne. L’élément le plus grave est que ce même régime algérien qui brandit le droit international à chaque occasion, refuse toujours le recensement de la population séquestrée au sud-ouest de l’Algérie, malgré les appels de la Communauté internationale et des Organes des Nations unies, faisant fi aux résolutions du Conseil de sécurité.

• La réaction de l’Algérie à la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU (résolution n°2602 du 29 octobre 2021) est la meilleure illustration de ce dénigrement au droit international et du manque de respect à la communauté internationale et, notamment, aux membres du Conseil de sécurité de l’ONU.

L’Algérie, en faisant fi à toutes les résolutions, à tous les développements réalisés, ainsi qu’à tous les efforts consentis, fait un bond en arrière de 30 ans, espérant ressusciter des propositions archaïques jugées obsolètes et non productives.

• Plus grave encore, le diplomate algérien ose juger la décision des pays, dont le pays hôte, d’avoir ouvert des Consulats généraux dans les villes des Provinces du Sud du Maroc d’être contre-productive et n’hésite pas à étaler les menaces de sa capitale d’embraser toute la région. Alors que ces ouvertures sont des décisions souveraines des Etats qui reconnaissent la marocanité du Sahara.

• A contrecourant et justifiant le banditisme d’un groupe de séparatistes qui a entravé la circulation des biens et des personnes entre le Maroc et la Mauritanie, à travers le poste frontalier d’El Guerguerate, l’ambassadeur algérien qualifie de l’«occupation d’El Guerguerate par le Maroc», alors que toute la Communauté internationale a acclamé la décision souveraine du Royaume du Maroc d’assumer sa responsabilité et de libérer ce passage frontalier entre le Maroc et la Mauritanie, rétablissant ainsi la fluidité des mouvements des personnes et des marchandises entre les pays de la région.                On comprendra mal, donc, comment l’Algérie entend développer la coopération entre pays africains, alors qu’elle entretient un conflit artificiel qui prend en otage tout notre continent africain.

Mise au point de l’ambassade du Maroc en RDC