Sénatoriales : battue à plate couture à Kinshasa, Rose Mutombo remue ciel et terre pour usurper le siège d’Anne Mbuguje

Profitant de sa position de ministre d’Etat sortant de la Justice, Mme Rose Mutombo, battue à plate couture aux sénatoriales dans la ville de Kinshasa avec à peine deux (2) voix, a choisi de s’attaquer en appel, devant la Cour constitutionnelle, Mme Anne Mbuguje, élue à la régulière sénatrice de la ville de Kinshasa, pour lui ravir son siège. Les arguments brandis par Mme Rose Mutombo Kiese frisent la légèreté. En face, la sénatrice Anne Mbuguje, forte de ses quatre voix aux sénatoriales, a juré de se battre, avec les arguments du droit, pour barrer la route à cette imposture.

La tentative de Mme Rose Mutombo de s’emparer du siège de sénatrice de la ville de Kinshasa, détenu légitimement par Mme Anne Mbuguje, a suscité une vague d’indignation et de réprobation au sein de la classe politique congolaise. En effet, les arguments avancés par Mme Mutombo pour contester l’élection de sa concurrente sont jugés non seulement infondés, mais également hypocrites.

En effet, Mme Mutombo a tenté de remettre en cause la nationalité congolaise de Mme Mbuguje, arguant qu’elle détenait également la nationalité belge. Cependant, cette accusation est rapidement balayée par le fait que Mme Mutombo, en sa qualité de ministre d’Etat sortant de la Justice, avait elle-même certifié la nationalité congolaise de sa rivale quelques jours avant les élections sénatoriales. Il est donc clair que cette tentative de déstabilisation repose sur des bases fragiles et hypocrites.

De plus, la faible légitimité de Mme Mutombo, qui n’a obtenu que deux voix lors des élections, comparée aux quatre voix obtenues par Mme Mbuguje, souligne le caractère opportuniste et malveillant de sa démarche. Il est clair que sa tentative de s’accrocher au pouvoir en utilisant sa position de ministre d’Etat en charge de la Justice pour influencer la Cour constitutionnelle est condamnable et inacceptable.

Face à cette tentative de manipulation de la justice, l’entourage de Mme Mbuguje se montre déterminé à défendre la légitimité de son élection et à dénoncer les manœuvres malveillantes de sa concurrente. Ils affirment que la justice ne se laissera pas instrumentaliser et que la vérité finira par triompher.

Une requête sans preuves évidentes

Dans une tentative audacieuse mais sans fondement, Rose Mutombo a déposé une requête à la Cour Constitutionnelle alléguant qu’Anne Mbuguje aurait violé la loi en briguant le mandat de sénateur alors qu’elle détiendrait encore la nationalité belge. Ces allégations reposent sur le prétendu voyage d’Anne Mbuguje avec un passeport belge le 10 mai dernier, malgré sa récupération de la nationalité congolaise en février 2024, attestée par un document signé par Rose Mutombo elle-même.

Cependant, lors de l’audience devant la Cour constitutionnelle, Rose Mutombo n’a pu fournir aucune preuve tangible pour étayer ses accusations. Malgré l’absence de toute pièce justificative, le Ministère public a curieusement pris le parti de soutenir la requête de Mutombo, demandant à la Cour de la considérer recevable, allant ainsi à l’encontre des droits de la sénatrice Mbuguje.

En tant qu’ancienne magistrate au Conseil d’État, Rose Mutombo aurait dû se rappeler que la charge de la preuve incombe au demandeur. Cette tentative de déstabilisation politique, qui semble être teintée de trafic d’influence, ne fait que ternir l’image de la démocratie congolaise pour laquelle le peuple congolais s’est tant battu.

La tentative de Mme Rose Mutombo de s’emparer du siège de la sénatrice Anne Mbuguje est non seulement injuste, mais également contraire à l’éthique et à la démocratie. Il est impératif que la justice congolaise fasse preuve d’indépendance et de neutralité dans cette affaire pour garantir le respect de la volonté du peuple et la légitimité des institutions démocratiques.

La République Démocratique du Congo et son peuple méritent mieux que ce genre de spectacle politico-judiciaire basé sur des allégations infondées et des manœuvres douteuses. Il est impératif que la justice congolaise fasse preuve d’indépendance et de neutralité dans cette affaire afin de préserver l’intégrité de ses institutions et le respect de l’État de droit.

L’intégrité de la justice en jeu

Une fois de plus, les juges constitutionnels de la République Démocratique du Congo se retrouvent face à un dilemme crucial : dire le droit en toute impartialité, sans se laisser influencer par des pressions extérieures. Dans une affaire opposant Mme Anne Mbuguje à Mme Rose Mutombo, l’enjeu est de taille : la légitimité de l’élection d’une sénatrice et l’intégrité de la démocratie congolaise sont en jeu.

Avec deux voix contre quatre, le verdict ne fait pas l’objet de discussion : la justice doit être rendue en toute objectivité, en respectant les principes fondamentaux de l’État de droit. Mme Rose Mutombo, en lançant une requête sans preuves à la Cour constitutionnelle, semble s’engager dans une bataille perdue d’avance, bâtie sur des fondations fragiles.

Il est souligné que Mme Mutombo serait mieux inspirée de poursuivre son combat dans la Société civile, qui lui a ouvert les portes du Gouvernement, plutôt que de s’engager dans des manœuvres judiciaires douteuses. L’intégrité de la justice congolaise est en jeu, et il est impératif que les juges constitutionnels fassent preuve d’indépendance et de neutralité pour préserver la confiance du peuple congolais envers ses institutions.

Ce rendez-vous avec l’histoire est une occasion pour la Cour constitutionnelle de démontrer sa capacité à résister aux pressions politiques et à garantir l’application rigoureuse du droit. Le respect de l’État de droit et la préservation de la démocratie congolaise dépendent de la justesse et de l’intégrité de la décision qui sera rendue dans cette affaire.

Econews