Vote de gouverneur annulé à la Tshopo, situation confuse au Kongo central 

AKisangani, chef-lieu de la prvince de la Tshopo, la Cour d’appel a créé la surprise en annulant jeudi l’élection qui a porté à la tête de la province M. Tony Kapalata.

La Cour d’appel de Kisangani motive sa décision par de graves irrégularités qui ont émaillé la dernière élection de gouverneur de province qui est allée jusqu’au deuxième tour. A cet effet, la Cour d’appel de Kisangani enjoint la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de programmer une nouvelle élection endéans sept (7) jours, conformément à la loi.

L’élection du Gouverneur dans cette province sera réorganisée dans une semaine et ce, conformément au calendrier qui sera publié par la Commission électorale nationale indépendante.

Se sentant lésé, le camp du gouverneur élu Kapalata a promis d’interjeter appel. Il ne s’avoue pas non plus vaincu, revendiquant sa victoire dans une élection qu’il dit avoir organisée de manière la plus transparente possible.

«Ce que le ministère public a dit, c’est ce que le juge doit tenir compte. Nous allons saisir la Cour de Cassation pour annuler la décision de la Cour d’appel de Kisangani. Tony Kapalata est gouverneur de la province de la Tshopo », clame l’entourage de Tony Kapalata, cité par infosplusrdc.

Sans doute, la prochaine bataille juridique pourrait se jouer au Conseil d’Etat, avant que la Céni ne dise quoi que ce soit.

Le Kongo central en ébullition

Dans la province du Kongo central, le gouverneur élu Guy Bandu n’est pas assuré d’occuper son poste à Matadi. Pour cause, Atou Matubuana qui se considère comme gouverneur légitime de la province a saisi le Conseil d’Etat pour sa réhabilitation. C’est la confusion totale

Dans la province de la Mongala : les députés provinciaux font l’objet d’enquête au niveau de la Police judiciaire de parquet pour corruption avérée, la situation est tout aussi confuse. Quoi qu’élu, mais non encore investi, le gouverneur qui attend toujours son investiture par ordonnance présidentielle s’immisce déjà dans la gestion de la province, énervant les principes les plus élémentaires du droit administratif.

Econews