Malgré les contestations de la Société civile des provinces du Nord et Sud-Kivu, le coordonnateur du programme DDRC-S (Démobilisation, désarmement, réinsertion communautaire et stabilisation de désarmement) s’active déjà sur le terrain.
A son arrivée lundi 11 octobre 2021 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, Tommy Tambwe Ushindi a été accueilli par plusieurs organisations qui soutiennent le Programme de démobilisation, désarmement, réinsertion communautaire et stabilisation de désarmement (DDRC-S).
Face à la presse, il a annoncé le démarrage du programme DDRC-S créé dans le but de pacifier la partie orientale de la République démocratique du Congo. «En tant que coordonnateur, je suis venu dans le cadre normal de mes activités pour annoncer le démarrage des opérations de démobilisation, du désarmement dans la province du Nord-Kivu. Il n’est pas dit que ma présence à Goma signifie la fin de l’insécurité. Je viens pour démarrer le programme, écouter les communautés, autorités, la jeunesse, les femmes, filles afin qu’ils nous disent ce qu’ils attendent concrètement du programme», a indiqué Tommy Tambwe Ushindi.
Par ailleurs, Tommy Tambwe a rassuré la prise en charge des ex-combattants cantonnés dans les centres de trois provinces concernées par le programme.
Présents à l’aéroport de Goma lors de l’accueil du coordonnateur du programme DDRC-S, les membres des anciens groupes armés ont promis leur soutien. Pour ce faire, ils appellent leurs frères restés en brousse à appuyer le chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans sa vision de faire de la RDC un pays pacifié.
«Nous avons une grande joie, raison pour laquelle nous sommes venus l’accueillir parce qu’on l’attendait depuis longtemps. Nous lui souhaitons la bienvenue et allons l’accompagner jusqu’au bout pour que la paix revienne au Nord-Kivu. A ceux qui sont encore en brousse, il est temps de se rendre pour que la paix revienne chez nous, en particulier, et en RDC, en général », a martelé Faustin Habihamberé, porte-parole des ex-groupes armés.
Véron K.