Forte tension sur le marché des changes dans un contexte électoral très tendu

Les tensions ne sont pas prêtes à s’affaiblir sur le marché des changes où le franc congolais continue sa chute libre face au dollar américain. Après avoir dépassé la barre de 2.500 Fc pour un dollar US, la dépréciation de la monnaie nationale est loin de s’arrêter. A la Banque Centrale du Congo, on se sert du peu qu’on a pour atténuer la pression, tout comme au Gouvernement où le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a promis, vendredi en Conseil des ministres, d’être plus prudent et orthodoxe en termes de finances publiques. Dans un contexte électoral très tendu où le compte général du Trésor sera très sollicité, on craint que la situation se dégrade davantage sur le marché des changes.

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Vendredi en Conseil des ministres, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a rappelé que le Gouvernement de la République suit avec attention l’évolution des paramètres macroéconomiques en vue de préserver, d’assurer et de garantir la stabilité du cadre macroéconomique, notamment la stabilité des prix intérieurs et sur le marché des changes.
D’une manière générale, le Gouvernement note, dans le compte-rendu lu par son porte-parole, que «la conjoncture économique, au plan mondial, reste marquée par un niveau relativement élevé de l’inflation globale et sous-jacente. Au plan intérieur, l’économie congolaise continue de faire face aux pressions sur le marché des biens et services ainsi qu’aux tensions sur les deux segments du marché des changes ».
Face aux pressions macroéconomiques actuelles et aux risques imminents, le Gouvernement a donc décidé de poursuivre «avec sa politique budgétaire prudente pour préserver la viabilité budgétaire et garantir la stabilité macroéconomique, soutenue par une politique monétaire plus restrictive afin de réduire les pressions inflationnistes ».
Il y a cependant des contraintes sécuritaires et électorales qui s’imposent, accentuant la pression sur le compte général du Trésor qui sera très sollicité en cette année. Au Gouvernement, on en est bien conscient.
«Bien que les perspectives de croissance économique demeurent favorables, en dépit de l’escalade du conflit dans l’Est du pays et de l’effet persistant des chocs passés (endogènes et exogènes) qui pèsent sur les finances publiques, le Gouvernement s’emploie à anticiper les risques liés aux élections de fin 2023 et aux chocs négatifs sur les termes de l’échange», a fait part, à ce propos, le Premier ministre.
Y a-t-il de crainte que l’accord conclu en 2021 avec le Fonds monétaire international (FMI) ne connaisse un coup d’arrêt ? Pour l’instant, le Gouvernement exclut cette hypothèse, après avoir conclu avec succès la 4ème revue de l’accord qui le lie au FMI. Il ne lui reste donc que deux revues à franchir pour boucler cet accord et négocier un autre, plus ambitieux et plus engagé en termes d’appui budgétaire
Il y a cependant un bémol : le financement électoral et le défi sécuritaire. Tout se joue donc sur ces deux fronts. Au Gouvernement, on promet de maintenir le cap alors que le franc congolais perd de plus en plus de terrain sur le marché des changes, alimentant la spirale inflationniste sur le marché des biens et services.

Econews