Créée le 20 mars 1970 à Niamey, l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), cet ensemble unique, riche de diversité, met en œuvre une coopération politique, éducative, économique et culturelle entre ses pays membres, au service des populations.
Le partage des expériences et des bonnes pratiques, la concertation, la solidarité, la collaboration inclusive avec une multitude de réseaux institutionnels, universitaires et de la société civile sont les valeurs ajoutées qui guident son action.
L’OIF apporte à ses 88 États et gouvernements un appui dans l’élaboration ou la consolidation de leurs politiques et mène des actions de politique internationale et de coopération multilatérale, selon quatre grandes missions :
-Promouvoir la langue française, le plurilinguisme et la diversité culturelle
-Promouvoir la paix, la démocratie et les droits de l’Homme
-Appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche
-Développer la coopération économique au service du développement durable.
Une attention particulière est portée aux jeunes et aux femmes ainsi qu’au numérique dans l’ensemble des actions de l’OIF.
L’OIF met en œuvre la coopération multilatérale francophone au côté de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) et de quatre opérateurs : l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), TV5MONDE, l’Association internationale des maires francophones (AIMF) et l’Université Senghor d’Alexandrie.
Organigramme
L’OIF est placée sous l’autorité de 3 instances politiques : Le Sommet, l’instance suprême de la Francophonie qui se réunit tous les deux ans, la Conférence ministérielle de la Francophonie (CMF) et le Conseil permanent de la Francophonie (CPF).
La Secrétaire générale de la Francophonie est la plus haute responsable de l’OIF. Louise Mushikiwabo a été désignée à ce poste par le Sommet de la Francophonie en 2018 à Erevan (Arménie).
La Secrétaire générale nomme une Administratrice chargée d’exécuter et de gérer la coopération. Caroline St-Hilaire a été nommée à cette fonction le 21 mars 2023.
L’OIF compte plusieurs directions de programme ou d’appui et, pour relayer son action sur le terrain, elle dispose de 13 représentations extérieures.
– 4 représentations auprès d’organisations internationales partenaires :
- à Addis-Abeba, auprès de l’Union Africaine et de la Commission économique de l’Afrique de l’ONU,
- à Bruxelles, auprès de l’Union européenne,
- à New York et à Genève, auprès des Nations unies
– 9 représentations pour autant de zones géographiques :
- à Antananarivo (Madagascar) pour l’océan Indien
- à Beyrouth (Liban) pour le Moyen-Orient
- à Bucarest (Roumanie) pour l’Europe centrale et orientale
- à Hanoï (Vietnam) pour la zone Asie-Pacifique ;
- à Port-au-Prince (Haïti) pour la Caraïbe et l’Amérique latine
- à Libreville (Gabon) pour l’Afrique centrale,
- à Lomé (Togo) pour l’Afrique de l’Ouest,
- à Québec (Canada-Québec) pour les Amériques
- à Tunis (Tunisie) pour l’Afrique du Nord
- Voir l’organigramme de l’OIF (pdf)
Fonctionnement
L’OIF est une personne morale de droit international public et possède une personnalité juridique, dont le siège est à Paris (France).
En 2019, son budget s’élevait à 71 millions d’euros.
Les recettes sont principalement constituées par des contributions statutaires et par d’autres, volontaires, qui abondent le Fonds multilatéral unique (FMU), l’outil par lequel la Francophonie finance ses actions de coopération.
L’OIF, ce sont aussi des femmes et des hommes : plus de 300 employés travaillant à pied d’œuvre au siège, à Paris, ou dans les représentations extérieures.