Malaise au palais !

L’interpellation du conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya, à l’Agence nationale de renseignement (ANR), met à nu le malaise qui s’est installé au palais présidentiel.

En dépit de tout ce qui est reproché au premier flic du pays, le président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, font remarquer les analystes et observateurs du microcosme politique congolais, lui a retiré sa confiance. Car il n’y a pas de fumée sans feu. Il y a donc… anguille sous roche. Cependant, montage ou pas, le Chef de l’Etat devra ouvrir l’œil, et le bon, pour séparer le bon grain de l’ivraie.

Un conseiller spécial en matière de sécurité ! Cité ou mêlé à un complot quelconque contre le Président de la République, ses intérêts ou ceux du pays, ne peut plus être en odeur de sainteté avec le Chef de l’Etat. On ose espérer que les écuries de l’entourage présidentiel doivent être nettoyées. Et à en croire ces analystes et observateurs, un coup d’Etat, avec ou non effusion de sang, fera encore reculer le pays en matière de démocratie.

Ça serait un adieu au processus démocratique qui, d’ailleurs, peine encore à aboutir depuis le départ de Mobutu du pouvoir.

Par ailleurs, les amoureux de ‘‘Ôtes-toi de là que je m’y mette’’ sont nombreux. Et très souvent, ils n’ont aucune vision politique. Comme ailleurs en Afrique, ils feront du développement du pays et de la démocratie le cadet de leurs soucis. Ils vont naviguer à vue, reléguant la République Démocratique du Congo au rang des pays les plus pauvres du monde.

Donc, il convient de démasquer tous ceux qui sont contaminés par le virus politique en verve en Afrique de l’Ouest, celui des coups de force perpétrés par des juntes militaires. Qu’il en soit de même pour les civils qui seraient impliqués dans une quelconque déstabilisation des institutions de la République.

Et il y a lieu de noter que l’épée de Damoclès est suspendue sur la tête de tous les collabos du Président de la République, exerçant des fonctions officielles ou officieuses. On préserverait la stabilité des institutions et la voie du développement sur laquelle Félix-Antoine Tshisekedi s’est engagé.

Econews