Antonio Guterres condamne l’attentat meurtrier contre une église à Kasindi, dans le Nord-Kivu

General Assembly Seventieth session Informal Dialogues with Candidates for the Position of Secretary-General: Mr. Antonio Guterres Panel L to R: Mr. Antonio Guterres, former United Nations High Commissioner for Refugees Mr. Mogens Lykketoft, President of the seventieth session of the General Assembly. Ms. Catherine Pollard, Under Secretary-General for General Assembly and Conference Management

Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a condamné fermement l’attaque meurtrière, perpétrée le 15 janvier, dans une église à Kasindi, dans la province du Nord-Kivu.

Les autorités congolaises rapportent que 14 civils ont été tués et 63 autres blessés à la suite de l’explosion d’un engin explosif pendant le service religieux du dimanche.

Dans une déclaration à la presse publiée dimanche soir, le porte-parole du Secrétaire général, Stéphane Dujarric, a précisé que la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République Démocratique du Congo (MONUSCO) a assuré l’évacuation médicale des blessés, en coordination avec les autorités congolaises.

«Le Secrétaire général exprime ses plus sincères condoléances aux familles endeuillées, au peuple et au gouvernement de la RDC, et souhaite un prompt rétablissement aux blessés», a déclaré le porte-parole, ajoutant que le chef de l’ONU souligne la nécessité d’établir les responsabilités pour les auteurs de cette attaque et que le Service de l’action contre les mines des Nations Unies (UNMAS) soutient les autorités congolaises dans la conduite de l’enquête sur les circonstances du drame.

DES CENTAINES DE CIVILS TUÉS DEPUIS AVRIL DANS L’EST DE LA RDC

Selon la presse, un groupe extrémiste a revendiqué l’attentat, affirmant que ses militants avaient placé une bombe dans cette église pentecôtiste avant de l’actionner durant le service religieux. «Les forces congolaises doivent savoir que leurs attaques continuelles contre les Moudjahidines ne leur apporteront que des échecs et des pertes», a déclaré le groupe armé.

Les combattants de l’Alliance des Forces démocratiques, réputés proches de l’Etat islamique, ont déjà lancé plusieurs offensives à Kasindi, proche de la frontière avec l’Ouganda.

Selon un rapport de l’ONU présenté en décembre, leurs attaques ont causé la mort de 370 civils depuis avril dans l’Est de la RDC; un bilan auquel s’ajoutent des centaines d’enlèvements dans la région.

«Le Secrétaire général réaffirme que les Nations Unies, par l’intermédiaire de sa Représentante spéciale en République Démocratique du Congo, continueront à soutenir le gouvernement et le peuple congolais dans leurs efforts pour instaurer la paix et la stabilité dans l’Est du pays», a dit son porte-parole Stéphane Dujarric.

Econews