La lutte contre le délestage à Kinshasa connaît une avancée notable. Dans la commune de Kasa-Vubu, la Société nationale d’électricité (SNEL) a lancé, le week-end dernier, un important chantier de modernisation du réseau, avec la conversion technique de deux cabines de distribution électrique. L’initiative, saluée par le député provincial André Nkongolo, marque une nouvelle étape dans la mise en œuvre du programme « Zéro molili ».
Cette opération découle d’une concertation stratégique tenue il y a quelques semaines entre le Directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, et les députés provinciaux de Kinshasa. Face aux alertes lancées sur l’insuffisance de l’alimentation électrique dans la capitale, la direction de la SNEL avait annoncé une série d’interventions destinées à renforcer les infrastructures existantes.
C’est ainsi que, le samedi 19 avril 2025, les cabines des avenues Birmanie et Force publique ont été converties d’un système d’alimentation de 6,6 kV à 20 kV, sous la supervision de l’ingénieur Denis Tukuzu du Département de distribution de Kinshasa (DDK). Cette mise à niveau technique s’explique par la surcharge chronique du feeder 404 de la sous-station RTNC, dont le taux de charge atteignait 120 %. Grâce à ce basculement, les deux cabines seront désormais alimentées par le poste de Makala, dont le transformateur 220/20 kV n’est exploité qu’à 60 % de sa capacité.
Les travaux, dont l’exécution a officiellement commencé ce lundi 21 avril, devraient permettre une réduction significative des coupures de courant et une amélioration durable de la desserte électrique dans cette zone densément peuplée.
Présent lors du lancement des travaux, le député provincial André Nkongolo, également Rapporteur de l’Assemblée provinciale de Kinshasa, a exprimé sa satisfaction. Il a salué l’engagement de la SNEL et le leadership du Directeur général Lusinde, soulignant la réactivité de l’entreprise face aux préoccupations des citoyens.
Pour le député, cette opération prouve que le programme « Zéro molili » ne relève plus du discours, mais s’inscrit désormais dans une dynamique d’actions concrètes.
Tighana MASIALA
