Désormais électrifié, le plateau de Mbansa-Mboma, situé dans le territoire de Madimba, district de la Lukaya, bénéficie du lobbying mené par l’ASSACOM (Association des anciens élèves du Collège de Mbansa-Mboma) auprès de la Société nationale d’électricité (SNEL). L’honneur est revenu au chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de procéder au lancement du courant électrique dans cette partie de la province du Kongo central.
La date du 19 novembre 2022 restera désormais gravée dans les annales du plateau de Mbansa-Mboma, en général, et de l’ASSACOM (Association des anciens élèves du Collège de Mbansa-Mboma), en particulier.
En effet, étant donné l’importance de la cérémonie organisée par les anciens élèves du Collège Notre-Dame de Mbansa-Mboma, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a tenu à y rehausser de sa présence pour honorer l’association organisatrice dont il est membre, en tant qu’ancien élève de ce établissement scolaire.
Outre les anciens élèves du Collège Notre-Dame de Mbansa-Mboma et du Lycée Kivuvu Kisiama venus de Kinshasa et de certains coins de la province du Kongo central, on a noté la présence de plusieurs personnalités, notamment le gouverneur de province, Guy Bandu, Mgr Jean-Crispin Kimbeni Ki Kanda, évêque du diocèse de Kisantu, des parlementaires, des ministres nationaux et provinciaux et tant d’autres. La joie était à son comble dans le plateau de Mbansa-Mboma.
Au nom de la population du diocèse de Kisantu, Mgr Kimbeni Ki Kanda a remercié le Président de la République pour son implication au développement social du peuple congolais, tout en l’assurant l’accompagnement spirituel en faveur de son équipe. Le prélat catholique a profité de cette occasion pour solliciter le concours du chef de l’Etat à l’occasion e la célébration du centenaire du petit séminaire de Lemfu créé en 1922.
Mieux vaut tard que jamais, dit-on. Le président de l’ASSACOM, Willy David Tshitondo Mutombo, a, au nom du plateau de Mbansa-Mboma, des anciens élèves du Collège Notre-Dame de Mbansa-Mboma et du Lycée Kivuvu, félicité le chef de l’Etat pour son élection et ses efforts dans l’accomplissement de sa mission de conduire a République Démocratique du Congo à son développement.
Pour la petite histoire, a-t-il rappelé, c’est à l’aube de soixante-dix ans du Collège Notre-Dame de Mbansa-Mboma et cinquante ans de l’ASSACOM que germait l’idée de faire quelque chose pour le plateau.
Après réflexion, les anciens élèves, réunis sous la direction de Jeef Makengo, président du comité précédent dont David Willy Tshitondo fut vice-président, opteront pour l’électrification du plateau de Mbansa-Mboma. C’est grâce au lobbying mené auprès de la Société nationale d’électricité que l’ASSACOM est arrivée à gagner son pari d’électrification de ce plateau constitué de quatre écoles : le Collège, le Lycée, deux écoles primaires ainsi que les villages environnants.
David Willy Tshitondo a sollicité du chef de l’Etat l’extension de l’électrification jusqu’à Sona-Bata qui abrite un hôpital de référence de la province du Kongo central. Cette extension, a-t-il indiqué, pourrait entraîner le développement de cette partie du pays et la sympathie de la population du district de la Lukaya.
Le président de l’ASSACOM a, d’autre part, évoqué les difficultés auxquelles est confronté le Collège Notre-Dame de Mbansa-Mboma. Il s’agit du délabrement très avancé des bâtiments scolaires; du manque d’une bonne route, longue de trois km, qui part de la bifurcation au Lycée Kivuvu Kisiama, d’adduction en eau potable et de produits pharmaceutiques et intrants de laboratoire à l’infirmerie.
Bien que la qualité de l’enseignement ne pose aucun problème, a-t-il relevé, les enseignants sont mal logés et bon nombre d’entre eux attendent d’être mécanisés jusqu’à ce jour.
Au nom des élèves, Nsumbu Kamuna de la 4ème littéraire au Collège, et Kaya Kabulwe de la 2ème littéraire au Lycée, ont remercié le chef de l’Etat pour sa volonté d’accompagner les études primaires, secondaires et techniques à travers la gratuité de l’enseignement et celle d’améliorer tant soit peu les conditions de vie des enseignants.
Véron Kongo