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La promotion d’îlots d’innovation comme plateformes de convergence des intelligences congolaises (Par Dr John M. Ulimwengu)

Cet article explore le concept des îlots d’innovation comme stratégie de transformation économique pour la République Démocratique du Congo (RDC). En s’appuyant sur la théorie de la complexité économique développée par Hausmann et ses collègues, nous démontrons que les pays les plus avancés sont ceux qui ont su diversifier et sophistiquer leur production grâce à des produits à forte intensité technologique et cognitive. La RDC, malgré ses immenses ressources naturelles, reste prisonnière d’un modèle extractif peu complexe, limitant ses perspectives de développement durable.

L’approche proposée ici étend la notion d’innovation au-delà de la technologie pour y inclure des dimensions institutionnelles, sociétales et financières. Ces îlots d’innovation sont conçus comme des pôles territoriaux où convergent les intelligences locales et de la diaspora afin de créer de la valeur ajoutée autour des ressources stratégiques du pays — eau, forêts, mines, agriculture et énergie. Leur interconnexion, notamment via le réseau fluvial congolais et les infrastructures numériques, constitue un levier majeur pour stimuler la coopération et la circulation des savoirs.

L’article conclut par un ensemble de propositions concrètes : mise en place d’un réseau national de pôles d’innovation, adaptation des formations universitaires, mobilisation de la diaspora, amélioration des infrastructures de transport et de connectivité, ainsi que création d’un fonds national d’innovation. Ces mesures visent à faire des îlots d’innovation des plateformes effectives de convergence des intelligences congolaises, capables d’amorcer la transition du pays vers une économie de la connaissance, inclusive et durable.

Il est aujourd’hui largement reconnu que les pays qui progressent en développement sont ceux qui investissent dans des produits à forte intensité technologique et cognitive. Dans ce contexte, le concept de complexité économique, développé par Ricardo Hausmann et ses collègues, offre un cadre analytique pertinent. La complexité économique désigne le niveau de sophistication et de diversité productive d’un pays. Elle reflète la quantité de savoir-faire, de technologies et de coordination nécessaires pour produire et exporter des biens. Autrement dit, plus une économie est capable de produire une grande variété de biens complexes que peu d’autres pays peuvent fabriquer, plus elle est dite économiquement complexe — et plus son développement tend à s’accélérer. À l’inverse, une économie qui n’exporte que quelques produits bruts peu diversifiés aura un indice de complexité très bas, signe d’un tissu productif limité.

Ce concept aide à expliquer pourquoi un pays comme la République Démocratique du Congo (RDC), pourtant extrêmement riche en ressources naturelles, peine à décoller en termes de développement. En effet, la structure productive de la RDC demeure très peu diversifiée : plus de 90% des exportations de biens du pays proviennent d’un petit nombre de minerais bruts (notamment le cuivre, le cobalt et le zinc). Comme le souligne Hausmann, les sociétés les plus avancées exploitent un savoir-faire collectif très large pour obtenir une gamme variée de produits complexes, alors que « les pays pauvres sont capables de fabriquer un petit nombre de produits simples ». La situation de la RDC illustre parfaitement ce constat : malgré d’immenses richesses minières et agricoles, ses capacités productives actuelles sont limitées à des produits primaires peu transformés. En conséquence, le pays se classe parmi les derniers au monde en matière de complexité économique, et cette faiblesse structurelle freine son développement socio-économique.

PIB par habitant et Indice de Complexité Économique

Le tableau ci-dessous présente, pour un panel de pays représentatif, l’évolution du PIB par habitant (en dollars US courants) et de l’Indice de complexité économique (Economic Complexity Index, ECI) de 2019 à 2023. Le PIB par habitant mesure le niveau moyen de revenu, tandis que l’ECI mesure la sophistication et la diversification de l’économie d’un pays (calculé à partir de la diversité et la complexité des produits exportés – un ECI plus élevé indique une économie exportant des produits plus variés et technologiquement complexes).

Pays 2019 2020 2021 2022 2023
  PIB/hab. ($) – ECI PIB/hab. ($) – ECI PIB/hab. ($) – ECI PIB/hab. ($) – ECI PIB/hab. ($) – ECI
RDC 479 – -1.84 472 – -1.86 485 – -1.85 511 – -1.85 537 – -1.84
Inde 1 936 – 0.45 1 807 – 0.47 1 965 – 0.48 2 086 – 0.49 2 236 – 0.50
Chine 10 043 – 1.30 10 249 – 1.32 11 113 – 1.33 11 450 – 1.34 12 074 – 1.35
Brésil 8 771 – -0.14 8 435 – -0.16 8 799 – -0.16 9 032 – -0.16 9 258 – -0.16
Allemagne 43 961 – 1.95 42 126 – 1.94 43 636 – 1.94 44 029 – 1.95 43 672 – 1.96
États-Unis 59 681 – 1.45 58 107 – 1.44 61 494 – 1.42 62 786 – 1.41 64 233 – 1.40
Japon 36 025 – 2.27 34 639 – 2.27 35 702 – 2.27 36 240 – 2.27 37 034 – 2.28

Sources : Données de PIB par habitant en dollars courants issues de la Banque mondiale/ONU (via Worldometer). L’indice ECI est calculé annuellement par le Growth Lab de Harvard à partir des données d’exportations. Les valeurs d’ECI ci-dessus proviennent des classements Harvard/OEC pour les années indiquées (valeurs approximatives ; par exemple en 2020 : Japon ~2,27, Allemagne ~1,94, Chine ~1,33, Inde ~0,48, Brésil ~-0,16, RDC ~-1,86, États-Unis ~1,40).

De manière générale, on observe une corrélation positive entre le PIB par habitant et l’indice de complexité économique. Les pays à revenu élevé tendent à avoir un ECI élevé grâce à une base industrielle diversifiée et sophistiquée. Par exemple, le Japon et l’Allemagne affichent tous deux un PIB/habitant supérieur à 40 000 $ en 2023 et figurent parmi les économies les plus complexes du monde (ECI ~2,3 pour le Japon et ~1,9 pour l’Allemagne, reflétant des exportations très diversifiées dans les hautes technologies). À l’inverse, les pays les plus pauvres ont généralement des ECI fortement négatifs, signe d’une économie peu diversifiée. Ainsi, la RDC a un PIB par habitant dérisoire (quelques centaines de dollars) et un ECI autour de –1,8, l’un des plus bas au monde – son économie dépend principalement de quelques produits de base (minéraux, matières premières) à faible complexité.

L’ECI est une mesure structurelle qui évolue lentement dans le temps. Les économies avancées conservent une complexité stable et élevée : le Japon, par exemple, est resté numéro 1 mondial de la complexité économique tout au long de la période 2015–2023 avec un score autour de 2,27 chaque année (aucun changement significatif). L’Allemagne et d’autres pays industrialisés ont également maintenu des indices ECI élevés et quasi constants.

Sans surprise, le ECI de la RDC demeure extrêmement bas (autour de –1,8) traduisant une économie quasi mono-exportatrice de matières premières (minerais, pétrole brut, etc.). Durant la période sous revue, la complexité de la RDC n’a pas connu d’amélioration notable – ce qui signifie que la structure économique est restée peu diversifiée. Ce manque de complexité économique suggère de faibles perspectives de développement soutenable, car une complexité plus élevée est généralement associée à une croissance future plus rapide et inclusive.

Au-delà de la technologie : vers des îlots d’innovation

Hausmann et ses collègues se concentrent principalement sur les innovations technologiques pour expliquer la complexité économique. Cette approche met l’accent sur l’adoption de techniques de production avancées et le développement de produits manufacturés sophistiqués. Or, si cet aspect technologique est indispensable, il ne suffit pas à lui seul. Pour qu’un pays comme la RDC transforme véritablement son économie, il faut élargir la perspective et intégrer d’autres formes d’innovations : institutionnelles, sociétales et financières. Autrement dit, l’innovation ne concerne pas uniquement les machines ou les laboratoires, mais aussi les façons de gouverner, d’organiser la société et de financer les projets.

Une innovation institutionnelle pourrait consister, par exemple, à réformer le cadre réglementaire pour faciliter la création d’entreprises innovantes ou à décentraliser la gouvernance afin de mieux soutenir les initiatives locales. De même, les innovations sociétales impliquent de nouvelles approches sociales (nouvelles formes d’éducation, de collaboration communautaire, de partage des connaissances) qui permettent aux populations d’adopter plus facilement les progrès technologiques dans leur vie quotidienne. Les innovations financières, quant à elles, peuvent inclure la mise en place de fonds d’investissement dédiés aux startups congolaises, de mécanismes de micro-crédit pour les entrepreneurs locaux, ou l’utilisation de solutions fintech (paiements mobiles, crypto-monnaies locales, etc.) pour fluidifier les échanges économiques. L’ensemble de ces innovations créent un environnement propice où les idées novatrices peuvent naître, être financées et se diffuser.

Notre approche, fondée sur le concept d’îlots d’innovation, vise précisément à intégrer ces différentes dimensions. L’idée des îlots d’innovation (ou hubs d’innovation) est de structurer le territoire national en une constellation de pôles innovants où convergent les intelligences et compétences congolaises de tous horizons. Plutôt que de rester un pays simplement “prêt à l’innovation” dans les discours ou les intentions, il s’agit de devenir un pays acteur de l’innovation en créant des lieux concrets où celle-ci se réalise. Ces îlots d’innovation seraient autant de plateformes de convergence des savoirs : on y réunirait des ingénieurs et techniciens, des chercheurs académiques, des entrepreneurs, des innovateurs sociaux, des financiers, et aussi la diaspora congolaise hautement qualifiée disséminée à travers le monde. En faisant collaborer des personnes aux savoir-faire variés sur des projets communs, on recrée à petite échelle le tissu de compétences diversifiées qui fait défaut au niveau national. On passerait ainsi d’une économie passive, basée sur l’exportation de ressources brutes, à une économie active où la valeur ajoutée est créée localement grâce au savoir collectif.

Des pôles d’innovation ancrés dans les ressources stratégiques

Concrètement, comment faire émerger ces îlots d’innovation à travers la RDC ? Une stratégie efficace consisterait à s’appuyer sur les ressources naturelles stratégiques du pays comme pivots de développement régional, tout en utilisant le vaste réseau fluvial congolais comme principal vecteur de connexion entre ces pôles.

La RDC dispose d’atouts géographiques et naturels immenses : le pays regorge d’eau (fleuve Congo et rivières, lacs), de forêts tropicales (la deuxième plus grande forêt équatoriale au monde), de minerais (cuivre, cobalt, or, coltan, diamants, etc.), d’un potentiel agricole énorme (terres arables peu exploitées) et de ressources énergétiques considérables (hydroélectricité du barrage Inga, gisements pétroliers et gaziers, ensoleillement propice au solaire…). Chacun de ces secteurs peut servir de base à un pôle d’innovation thématique. Par exemple : un îlot d’innovation agricole pourrait être développé dans une région de savanes ou de plateau fertile, où agronomes, ingénieurs et entrepreneurs testeraient de nouvelles méthodes pour augmenter les rendements, transformer les récoltes sur place et améliorer les filières de distribution. De même, un hub d’innovation minière dans le Katanga ou le Kasaï réunirait géologues, ingénieurs miniers et start-ups spécialisées pour développer des techniques d’extraction plus propres, créer des unités locales de raffinage des minerais (plutôt que d’exporter uniquement du concentré), ou concevoir des produits finis à base de ces minerais (par exemple des composants de batteries au lithium à partir du cobalt congolais). Dans le domaine des forêts, un pôle d’innovation forestière, disons dans la province de l’Équateur, pourrait rassembler des spécialistes en gestion durable, en pharmacologie (valorisation des plantes médicinales de la forêt), en économie carbone (crédits carbone pour la conservation forestière) et en éco-tourisme. Un tel hub travaillerait à concilier exploitation économique de la forêt et préservation de la biodiversité, en innovant dans les usages du bois, des plantes ou des services écosystémiques. Enfin, un îlot d’innovation énergétique près du site d’Inga ou autour des nombreuses chutes d’eau du pays pourrait catalyser les projets liés à l’hydroélectricité, aux mini-réseaux électriques pour les zones rurales, ou aux énergies renouvelables comme le solaire et la biomasse.

Chacun de ces pôles s’appuierait sur une combinaison de compétences locales et externes. Les universités et centres de recherche congolais y joueraient un rôle clé, en orientant leurs formations et leurs travaux vers les besoins concrets du pôle (par exemple, une université locale pourrait ouvrir des filières en géologie, en métallurgie, ou en science du bois selon la ressource du hub). La diaspora congolaise pourrait être incitée à contribuer par des transferts de connaissances, du mentorat à distance, voire des retours temporaires ou permanents au pays pour encadrer des projets innovants. Des partenariats internationaux pourraient également renforcer chaque îlot (jumelages avec des laboratoires étrangers, programmes d’échange, investissements d’entreprises multinationales responsables dans ces hubs, etc.), tout en veillant à ce que l’intelligence congolaise reste au centre du processus.

Un élément essentiel pour la réussite de cette vision est la connexion entre ces îlots. Étant donné la taille du pays et la faiblesse des infrastructures routières actuelles, le réseau fluvial du Congo doit redevenir l’axe structurant qui relie ces pôles d’innovation entre eux et aux principaux centres urbains. Le fleuve Congo et ses affluents (comme le Kasaï, l’Oubangui, la Tshuapa, etc.) forment un maillage naturel qui traverse le territoire et permet d’atteindre de nombreuses régions enclavées. Déjà aujourd’hui, dans les zones sans routes praticables, le fleuve est vital pour le transport des biens et des personnes. Cependant, environ 9 000 km de voies navigables ne sont pas balisés, rendant la navigation difficile et dangereuse. De plus, la flotte fluviale est vétuste et insuffisante, ce qui limite les échanges.

Il faudra également veiller à connecter ces pôles sur le plan numérique. L’accès à Internet haut débit et aux télécommunications doit être assuré dans chaque îlot d’innovation, afin de permettre l’échange instantané de connaissances avec le reste du monde, la collaboration à distance (par exemple entre la diaspora et les équipes locales), et l’accès aux données et informations globales. De même, le réseau électrique devra être fiable pour alimenter laboratoires, usines pilotes et bureaux dans ces hubs – ce qui rejoint l’importance d’innover dans l’énergie. En somme, l’infrastructure – à la fois physique (fluviale, logistique) et digitale – forme le squelette sur lequel les îlots d’innovation pourront prospérer et rester interconnectés plutôt que de fonctionner en vase clos.

Conclusion et propositions concrètes

En adoptant le modèle des îlots d’innovation, la RDC peut créer les conditions d’une véritable convergence des intelligences congolaises au service du développement. Cette approche territoriale et multi-sectorielle permettrait de catalyser le savoir-faire local, de le fertiliser par des apports extérieurs (diaspora, partenaires) et d’ancrer l’innovation au cœur de l’économie réelle du pays. Pour passer de la vision à l’action, voici quelques propositions concrètes :

  • Créer un réseau national de pôles d’innovation : Identifier 5 à 10 sites à travers le pays correspondant à des atouts stratégiques (par exemple : un hub agritech dans une région agricole, un hub mines et matériaux dans le Katanga, un hub énergie renouvelable près d’Inga, etc.) et y établir des centres d’innovation dotés d’infrastructures de base (bureaux, laboratoires, ateliers de prototypage, internet). Chaque pôle serait piloté par un consortium réunissant autorités locales, universités, entreprises privées et représentants de la société civile, afin d’assurer une gouvernance partagée et adaptée aux réalités locales.
  • Développer les compétences et la recherche locales : Orienter les programmes universitaires et de formation professionnelle vers les besoins des pôles d’innovation (ingénierie minière, science des matériaux, agro-industries tropicales, gestion forestière, etc.). Allouer des financements pour la recherche appliquée dans ces domaines prioritaires, avec des laboratoires vivants (living labs) installés au sein même des îlots d’innovation. Il s’agit de doter la jeunesse congolaise des savoirs et savoir-faire pointus nécessaires pour innover dans les secteurs identifiés, au lieu de dépendre uniquement d’expertises étrangères.
  • Mobiliser la diaspora et les partenariats internationaux : Mettre en place des incitations pour attirer les talents congolais de l’étranger vers les projets des hubs (programmes de visiting fellows, facilitation du retour, offres de postes dans les centres d’innovation, etc.). Créer une plateforme numérique où les experts de la diaspora peuvent mentorer des start-ups locales, partager des idées ou investir à distance dans des projets. En parallèle, nouer des partenariats avec des universités et incubateurs étrangers pour bénéficier de transferts de technologie, de formations de formateurs, et d’échanges de bonnes pratiques – tout en gardant une démarche adaptée aux contextes locaux.
  • Améliorer les infrastructures de connexion : Accélérer la modernisation du transport fluvial et, plus largement, des corridors de transport entre les régions (routes, chemins de fer existants) pour désenclaver les zones d’innovation. Comme évoqué, la navigabilité du fleuve et de ses affluents doit être restaurée en priorité (balisage des 9.000 km de voies navigables, augmentation de la flotte fluviale, sécurisation des ports intérieurs). Parallèlement, garantir l’accès à l’énergie (en développant des mini-réseaux locaux si besoin) et au numérique (réseau fibre ou satellite) dans chaque hub. Ces investissements auront un effet multiplicateur, car ils bénéficieront non seulement aux pôles d’innovation mais aussi aux populations environnantes et aux activités économiques en général.
  • Mettre en place un fonds d’innovation et des incitations fiscales : Sur le plan financier, le gouvernement pourrait créer un fonds national d’innovation alimenté par des dotations publiques et des partenaires (banques de développement, investisseurs privés). Ce fonds offrirait des subventions ou prises de participation dans les jeunes entreprises et projets prometteurs issus des îlots d’innovation. En complément, des incitations fiscales ciblées (exonérations temporaires d’impôts, facilitation douanière pour l’importation d’équipements, etc.) pourraient être accordées aux entreprises s’installant dans ces hubs et qui créent de la valeur ajoutée localement. L’objectif est de réduire le risque financier inhérent à l’innovation et d’attirer le capital vers les secteurs encore naissants en RDC.

En résumé, les îlots d’innovation offrent une voie tangible pour que la RDC passe d’une économie de rente basée sur quelques ressources brutes, à une économie de connaissance diversifiée où les Congolais, forts de leurs multiples intelligences, inventent et produisent localement les richesses de demain. En investissant simultanément dans le capital humain, les réformes institutionnelles et les infrastructures, tout en s’appuyant sur les richesses naturelles du pays comme tremplin, la RDC peut enclencher un cercle vertueux de complexification économique. Ce défi est de taille, mais il est à la mesure du potentiel congolais. En faisant converger les talents et en fédérant les énergies autour d’îlots d’innovation, le pays pourrait enfin capitaliser sur ses atouts et accélérer son développement de manière inclusive et durable. Les intelligences congolaises – locales comme issues de la diaspora – n’aspirent qu’à se réunir pour bâtir ces nouveaux hubs d’excellence : c’est en les connectant et en leur donnant les moyens d’agir que la RDC trouvera le chemin d’une prospérité fondée sur l’innovation.

Dr John M. Ulimwengu

Chercheur principal à l’Institut international de recherche sur les politiques alimentaires (IFPRI/USA). Titulaire d’un doctorat en économie agricole et d’une maîtrise en économie de l’Université d’État de l’Ohio (États-Unis), ainsi que d’une maîtrise en économie du développement du Williams College (États-Unis).

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