« La RDC a réduit les dépenses en procédure d’urgence de 15% à 10% sous Nicolas Kazadi » (Rapport FMI)

Notre article, publié à l’édition du vendredi 11 octobre 2024 sous le titre « Un rapport de la Cour des comptes cloue Nicolas Kazadi. 52% des dépenses exécutées en mode urgence en 2023 », a suscité un vif intérêt dans l’opinion publique. Ce qui nous a valu cette mise au point d’un lecteur qui se présente sous le nom de Christophe Lumbula. Sans commentaires de notre part. Point de vue.

Nicolas Kazadi est encore ciblé par la Mafia Financière qui reste déterminée à en finir avec lui à travers la diffusion de fake-news, de campagnes de diabolisation sans preuves ni fondements, et plusieurs tentatives d’instrumentalisation de la justice et des organes de contrôle. Ce qui est le plus surprenant, c’est que face à la justice, Nicolas Kazadi est le seul politique congolais de l’histoire de notre pays qui l’affronte de manière totalement décomplexée, alors que tous les autres, y compris ses accusateurs, sont les premiers à fuir cette même justice à la moindre escarmouche et en toute impunité.

Cette fois-ci, il s’agit d’un rapport qui serait attribué à la Cour des Comptes dans lequel il est affirmé que les dépenses effectuées en procédure d’urgence auraient atteint 52 % en 2023. Le même article édité par Econews indexe Nicolas Kazadi, ministre des finances sous SAMA I & II, comme auteur d’un tel niveau élevé de dépenses en urgences.

Cependant, le journal des opérations comptabilisées de la Banque Central du Congo, un instrument informatique de gestion qui ne peut être manipulé, renseigne que le total des dépenses en urgence pour 2023 est de l’ordre de 18 %. Mieux encore, le Fonds Monétaire International affirme que si on enlève les dépenses d’urgence liées à la sécurité qui représentent près de 8 %, il apparait que les dépenses en procédure d’urgence hors urgences sécuritaires sont de l’ordre de 10 %, c’est-à-dire conformes à la norme internationale établie en matière de finances publiques.

Au lieu de s’en tenir à la vérité immuable, comme par le passé, des médias, journaux, et des influenceurs payés par la Mafia Financière ont largement relayé les affirmations mensongères dans l’intention de nuire et sans réelle volonté de confronter les sources pour informer la vérité au peuple congolais. Mais lorsque qu’apparaissent des informations étayées de preuves matérielles et parfois accompagnées de témoignages, voir d’aveux, ces mêmes médias se distinguent par un silence assourdissant et dégoutant.

A qui profitent ces mensonges ?

C’est encore et toujours la mafia financière qui résiste face au vent de changement insufflé le Président Félix Tshisekedi par Nicolas Kazadi à travers ses réformes courageuses visant à engager son administration et le pays tout entier dans un élan de bonne gouvernance, en mettant en place des outils de transparence à tous les niveaux et en renouant les relations avec les institutions internationales, notamment le Fonds Monétaire International et la Banque Mondiale, afin de rendre au pays sa crédibilité et attirer davantage d’investisseurs pouvant accompagner son Programme visant à améliorer substantiellement les conditions de vie de 100 millions de congolais dont près du deux tiers (2/3) vivent en dessous du seuil de pauvreté, le pays lui-même étant classé dans le top 5 des plus pauvres du monde et des pays avec le taux de malnutrition aiguë le plus élevé.

Ces efforts du Chef de l’État vont réellement se faire ressentir après la dislocation de la coalition politique FCC-CACH qu’il avait formée avec son prédécesseur Joseph Kabila, et l’installation du gouvernement SAMA I en confiant les finances publiques à l’un de ses fidèles collaborateurs Nicolas Kazadi, ancien de la Banque Centrale du Congo, de la Banque Africaine de développement et du Programme des Nations Unies pour le Développement, ayant accompagné des réformes dans une dizaine de pays d’Afrique dont la Côte d’Ivoire, le Togo,  et le Madagascar dans un passé récent, avant que le Chef de l’État, alors candidat aux élections de 2018, ne fasse appelle à ce technocrate respecté partout dans le monde.

Suivant les instructions claires du Président Tshisekedi, Nicolas Kazadi va conduire avec succès le programme avec le FMI stoppé du temps du Président Kabila, booster l’indice de transparence du pays et sa crédibilité à l’internationale à travers une amélioration de la gouvernance, la clarté et la rigueur dans l’exécution des dépenses publiques, et la mise en place des réformes censées accroître considérablement la capacité de l’État congolais à mobiliser les recettes, avec des résultats déjà matérialisés par l’augmentation du budget de l’État de 4 milliards USD sous Kabila à 16 milliards USD en 2023.

Depuis le départ du gouvernement de Nicolas Kazadi en juin 2024, le pays renoue progressivement avec les contreperformances. Durant ces deux derniers mois consécutifs, les régies financières sont en dessous de leurs assignations. Si la situation cumulée depuis janvier 2024 laisse apparaitre un dépassement des assignations de 10 %, ce n’est que grâce aux performances d’avril 2024 faites sous la direction du Ministre Kazadi. Pendant qu’on nous vante des réformes imaginaires dans la gestion de la paie, nous assistons pour la première fois depuis ces 4 dernières années à la résurgence des mouvements de grève au sein de la fonction publique, dans l’éducation et dans le secteur de la santé notamment.

Ces performances n’ont pas seulement suscité des adversaires au sein de la classe dirigeante, mais aussi des ennemis qui voyaient à travers ces différentes réformes de Nicolas Kazadi une réelle menace pour leurs activités de la Mafia Financière et les pratiques vielles de plusieurs décennies qui consistent à voler l’État congolais des milliards USD de taxes et impôts avec la complicité des personnalités haut placées, hémorragie que Kazadi s’était juré d’arrêter. Il s’est donc créé une animosité parmi les politiciens véreux qui vont ainsi orchestrer une campagne de diabolisation contre lui dans l’affaire dite « des forages et lampadaires » pour obtenir son départ à la tête des finances publiques et son inculpation pour détournement des fonds alloués à ces deux projets sans la moindre preuve, ni présentée à la justice, ni évoquée dans le fameux rapport de Jules Alingete sur base duquel il sera entendu puis complètement blanchi par la justice après des enquêtes et auditions qui vont durer plus de quatre mois.

Sentant un retour en force de celui dont le travail est plébiscité par tous, partenaires financiers et techniques, investisseurs, opérateurs économiques, fonctionnaires, et même par le Président Tshisekedi qui l’a publiquement soutenu en déplorant ces diffamations répétées de la Mafia Financière contre cet honnête serviteur de l’État dont le péché n’est que d’avoir travaillé à mettre fin au coulage des recettes publiques, cette mafia et ses complices parmi les hauts placés du régime multiplient systématiquement des accusations infondées et manipulent à leur guise les institutions de contrôle qui s’adonnent aux calomnies tout en se montrant impuissantes vis-à-vis des protégés de cette dernière, et ce malgré les multiples preuves les incriminant.

C’est le cas notamment de Jules Alingete qui a indument perçu près de 30 millions de dollars de la Sicomines dédiés aux infrastructures et dont les preuves de collision avec le Groupe Rawji et d’autres entreprises qu’il aurait privilégié dans différents dossiers en échange de plusieurs millions de dollars, mais aussi aidé à détourner des montants faramineux à travers une fraude à la TVA en bande organisée, ont circulé sans un réel démenti de ce dernier, ni une initiative d’approcher la justice pour collaborer avec elle et apporter toute la lumière possible aux interrogations de la population congolaise.

Quant aux accusations évoquées précédemment et comme explicité ci-haut, la comptabilité de la Banque Centrale du Congo, dotée d’un système informatisé impossible à truquer, et un rapport du FMI indiquent clairement que les dépenses en urgence à la fin de l’exercice budgétaire 2023 ne dépassent pas 18%. En y enlevant les dépenses sécuritaires, on arrive à 10%, soit le niveau acceptable selon les normes internationales des finances publiques.

Christophe Lumbula (CP)

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