Lancement du volet TIC du Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales

Avec l’accompagnement du Fonds européen de développement (FED), Kinshasa a abrité, les 28 et 29 octobre 2021, l’atelier régional de lancement du «Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales/volet TIC (PAGIRN/TIC) ». Cadre choisi : Fleuve Congo Hôtel.

Les partenaires au développement, essentiellement l’Union européenne et la Cellule d’appui à l’ordonnateur national du Fonds européen de développement en République Démocratique du Congo (COFED/RDC), ont également pris part à cet atelier.

Côté Gouvernement rd-congolais, c’est le ministre des Postes, Télécommunications et Nouvelles technologies de l’information et de la communication de la RDC (PTNTIC), Augustin Kibassa Maliba, qui a porté la voix de l’exécutif national.

Tout en saluant l’appui de l’UE, le ministre Augustin Kibassa a, dans son discours de circonstance, rappelé qu’ «il était indispensable que chaque pays membre, mette en place un cadre légal et réglementaire propice à la concurrence et au développement, ordonné des infrastructures dans ce secteur, vu la place de plus en plus importante qu’occupent les technologies d’information et de communication dans les quotidiens des populations avant d’inviter les participants à une vision commune et partagée sur les TIC en Afrique Centrale».

A l’occasion, chaque expert des pays membres a présenté un état des lieux des TIC dans son pays respectif, lesquels ont été alimentés par des échanges interactifs, qui ont permis aux pays de clarifier certaines de leurs interventions.

Les thématiques abordées ont porté notamment sur «l’état des lieux des infrastructures des TIC, l’harmonisation des réglementations régionales et nationales des TIC, la mise en place de l’observatoire des TIC en Afrique et la rédaction d’un livre blanc des politiques des TIC en AC, ainsi que la mise en place d’un réseau d’organismes nationaux, opérateurs télécoms et régulateurs. Les activités de PAGRIN seront effectives dès le premier trimestre 2022».

L’objectif général du programme est de «contribuer au renforcement de la concurrence et la régulation des télécommunications et de la société numérique en Afrique centrale à travers la mise en place d’un observatoire virtuelle des TIC». Ce programme des pays de l’Afrique centrale s’inscrit dans le cadre du vaste Programme des Nations Unies sur le développement durable d’ici à l’horizon 2030. II contribue principalement à atteindre progressivement les Objectifs 7 : « Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable»; et 9 : «Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation» des Objectifs de développement durable (ODD).

Le «Programme d’appui à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales en Afrique centrale» vient en soutien à la gouvernance des infrastructures régionales et nationales pour le renforcement des capacités de gestion, de planification, de recherche et de plaidoyer des opérateurs soutenus, ainsi que la mise en œuvre d’activités structurantes, spécifiques aux secteurs des transports, de l’énergie, des technologies d’information et de communication.

Le renforcement de la gouvernance des technologies d’information et de communication (TIC) passe par la régulation, des mesures d’incitation et la communication avec le public. Le but est de soutenir un climat de bonne gestion et de concurrence dans les télécommunications (fixes et mobiles). II est aussi de fournir à la société numérique les outils juridiques qui permettent son plein développement en protégeant les utilisateurs et les producteurs.                 Dans ce programme, l’accent sera mis sur l’application effective de mesures dans les États concernés, par l’émulation entre États via le benchmarking et un observatoire virtuel des TIC partiellement accessible au public.

Ce Programme bénéficie du financement de l’Union européenne dans le cadre du 11ème FED. Les experts, qui ont pris part à cet atelier régional, sont venus du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo/Brazzaville, du Burundi, du Rwanda, de la République Démocratique du Congo (pays hôte) et des organisations régionales telles que la CEMAC (Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique Centrale) et de l’ARTAC (Association des régulateurs des télécommunications en Afrique centrale).

Econews