Pourquoi avoir entretenu un flou autour de la maladie dont souffre le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Mieux autour du traitement suivi à Bruxelles (Belgique) où il est allé se faire soigner. Le Gouvernement, la Présidence de la République, l’ambassadeur de la RDC en Belgique et même la famille biologique du Chef de l’Etat, tous, voulaient camoufler la vérité sur cette pathologie. Dans quel but ? That’s the question.
Heureusement que le Président de la République est venu, lui-même, couper court aux rumeurs véhiculées par la puissante radio trottoir sur son état de santé. Malade, il l’est, a-t-il reconnu. Il a suivi un traitement médicamenteux et n’a subi aucune intervention chirurgicale, a-t-il fait valoir. Cette réaction, intervenue après plusieurs jours, suscite bien des commentaires. Justement sur la motivation de cacher la vérité.
Certains disent que l’entourage du Chef de l’Etat n’a pas voulu que l’opinion, tant nationale qu’internationale, sache que le pays est dirigé par un malade qui souffre de problèmes cardiaques. Lesquels peuvent altérer les facultés mentales. Ce qui peut justifier la rétention de l’information. D’autres estiment que connaître la vérité sur cette maladie réduirait les chances du Président Félix-Tshisekedi de succéder à lui-même. Lui qui termine un premier mandat handicapé par la maladie, n’inspirera pas confiance aux éventuels électeurs. Alors, au nom des intérêts qu’il faut sauvegarder à tout prix, les prébendiers de tout bord ne peuvent que chercher à maintenir le peuple dans l’ignorance du bulletin de santé du Chef de l’Etat.
Dans tous les cas, la présence du Président de la République le vendredi 18 mars prochain à Kinshasa, où il va présider la réunion du Conseil des ministres, pourrait convaincre les sceptiques sur le traitement qu’il a suivi. Comme annoncé par le porte-parole du Gouvernement, le ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya, le Président Félix-Tshisekedi montrera à la face du monde, surtout à ses concitoyens, qu’il se tient encore debout sur ses deux jambes et a toutes les facultés en place pour continuer à présider aux destinées de la République Démocratique du Congo.
Econews