Dans les zones d’approvisionnement de la RDC (Ouest, Est et Sud), une nouvelle grille des prix du carburant à la pompe est en vigueur depuis le mercredi 24 octobre 2023, par une décision du vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Vital Kamerhe. Comment en est-on arrivé là. Son directeur de cabinet, Dandy Amsini Matata, a pris le temps d’éclairer l’opinion publique.
Il est d’avis que ces ajustements vont «éviter toute forme de rupture d’approvisionnement» et soulager la trésorerie des pétroliers distributeurs.
Le Dircab du VPM de l’Economie a indiqué que cette option d’ajustement «marginal» est issue des discussions tenues avec la profession pétrolière dans le but d’«éviter toute forme de rupture d’approvisionnement».
«Il s’agit donc de fixer de nouveaux prix à la pompe au regard de la flambée des cours mondiaux du pétrole brut et des produits raffinés», a-t-il expliqué. Et d’ajouter : «Ces nouveaux prix à la pompe vont permettre aux pétroliers de générer suffisamment de trésorerie mais aussi protéger le pouvoir d’achat de la population qui est l’une des préoccupations majeures du Gouvernement».
Selon lui, l’opinion devrait retenir, à ce jour, lorsqu’on achète un litre de carburant à la pompe, c’est à peu près 1.800 francs qui sont directement payés par le gouvernement.
«Dans la zone Ouest par exemple, il s’agit d’une augmentation contenue à 200 FC par litre, ça veut dire à peu près 12% alors qu’en réalité l’augmentation nécessaire était de 53%. A l’Est et au Sud l’ajustement sera légèrement supérieur à 200 FC. Il s’agit aussi d’éponger une partie significative des arriérés dus à la profession pétrolière au titre de perte et manque à gagner», a-t-il fait savoir.
Dandy Matata a, en outre, renseigné qu’effectivement un malaise a été constaté dans la distribution des produits pétroliers, particulièrement, dans les zones Sud et Est. Lequel malaise s’est traduit par la fermeture de quelques stations-services, à l’exemple de la ville de Bukavu dans la province du Sud- Kivu où un litre d’essence s’est négocié jusqu’au 10.000 FC et dans le Haut-Katanga, où le prix est à hauteur de 6.000 FC.
Avec opinion-info.cd
