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Plébiscité à 81% mais bloqué à Kinshasa : le paradoxe du gouverneur Jacques Kyabula (Sondage Les Points)

Disparu des radars depuis plusieurs semaines, le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, est mystérieusement retenu à Kinshasa après une convocation officielle du Vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur. Alors que les rumeurs vont bon train, son absence prolongée met la province en suspens et exacerbe l’impatience de la population. Une enquête d’opinion, réalisé par Sondage Les Points, révèle que 81 % des habitants du Haut-Katanga souhaitent son retour, le considérant comme un garant de la stabilité et du développement. Face à un parti politique qui défend sa loyauté indéfectible envers le Président de la République, Félix Tshisekedi, la question de sa rétention soulève des interrogations. Son retour est réclamé avec ferveur, alors que de nombreux chantiers de développement sont à l’arrêt, et que l’avenir de la province s’inscrit en pointillé.

Ci-dessous, les conclusions du Sondage Les Points.

 

« Bloqué à Kinshasa : mystère autour du gouverneur du Haut-Katanga » 

Le gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula, séjourne à Kinshasa depuis le 28 juillet 2025. Officiellement, il avait été convoqué par le vice-Premier ministre et ministre de l’Intérieur, Jacquemain Shabani, pour une séance de travail. Mais depuis, il est retenu dans la capitale, et le mystère demeure.

Son déplacement intervient dans un climat tendu, sur fond de ses supposées déclarations du 30 juin à Lubumbashi, qui ont suscité de vives réactions. Depuis lors, les attaques contre lui se sont multipliées. Son parti, Action pour la rupture et le développement (ARDEV), est monté en défense. Il réaffirme l’appartenance de Jacques Kyabula à l’Union sacrée de la Nation ainsi que sa loyauté et son soutien aux actions du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. ARDEV insiste par ailleurs sur le fait que, dans son discours, Jacques Kyabula n’avait jamais eu l’intention de donner l’impression de s’opposer au Chef de l’État.

Durant cette absence prolongée, le vice-Premier ministre Jacquemain Shabani a désigné son adjoint, Martin Kazembe, pour assurer l’intérim à la tête de la province du Haut-Katanga.

Sur le terrain, la population s’impatiente. Un sondage réalisé du 8 au 9 septembre 2025 dans la ville de Lubumbashi et les territoires du Haut-Katanga révèle que 81 % des habitants souhaitent le retour de Jacques Kyabula Katwe à la tête de la province. Pour eux, il incarne stabilité, proximité et continuité dans la mise en œuvre du programme du Chef de l’État, et reste un modèle de loyauté et de fidélité envers lui.

Ces Katangais disent ne pas comprendre pourquoi leur gouverneur demeure toujours à Kinshasa après plusieurs semaines. « Kyabula est indispensable au développement de la province », plaident ses partisans. Selon eux, son action au Haut-Katanga s’inscrit dans la vision du Chef de l’État, notamment à travers ses nombreuses réalisations. En bon élève du Président Félix-Antoine Tshisekedi, il a particulièrement investi dans les infrastructures. Le Haut-Katanga dispose désormais du siège de l’Assemblée provinciale le plus vaste et le plus moderne de la République, symbole de sa gouvernance. Ses actions couvrent plusieurs domaines : infrastructures routières, sécurité, santé, éducation, agriculture…

Pour ses administrés, Jacques Kyabula reste celui qui a défendu bec et ongles les actions du Président Félix-Antoine Tshisekedi dans la province. Mais sa longue absence a freiné l’élan de développement et mis à l’arrêt plusieurs chantiers.

« Rien ne marche ! », déplorent certains habitants. La population redoute un recul de la province et réclame vivement son retour afin qu’il poursuive la mise en œuvre du programme présidentiel.

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Jacques Kyabula, un gouverneur entre solidarité et développement

Le Haut-Katanga, province stratégique du Sud-Est de la RDC, vit au rythme des initiatives de son gouverneur, Jacques Kyabula Katwe, sous l’impulsion du Chef de l’État. Depuis son arrivée à la tête de l’exécutif provincial, il s’est imposé comme un acteur politique de proximité, multipliant les gestes en faveur des populations les plus vulnérables. Santé, éducation, aide alimentaire : Jacques Kyabula a multiplié les actions sociales. Réhabilitation d’écoles, programmes d’autonomisation pour les jeunes, amélioration de l’accès aux soins : autant de mesures destinées à réduire les inégalités.

Récemment, il a lancé une campagne de distribution de vivres pour soutenir les familles frappées par l’insécurité alimentaire, une initiative largement saluée par la population.

En parallèle, le gouverneur mise sur le développement des infrastructures : routes, énergie, projets structurants… Des chantiers destinés à dynamiser l’économie locale et à renforcer la cohésion des communautés. Kyabula privilégie également le dialogue avec les différentes composantes sociales et culturelles de la province, ce qui lui vaut l’image d’un gouvernant attentif aux préoccupations de la base.

Un leadership qui attire l’attention

Au-delà de ses réalisations, Jacques Kyabula s’impose comme une figure montante de la scène politique congolaise, acquise aux idéaux du Chef de l’État. Sa méthode, mêlant pragmatisme et proximité, est souvent citée comme un modèle de gouvernance provinciale. Pour ses administrés, il incarne un « bâtisseur » ; pour ses observateurs, un dirigeant qui conjugue efficacité et écoute.

Dans un contexte où la confiance envers les institutions reste fragile, son parcours illustre comment un leadership de terrain peut redonner espoir à une partie de la population.

Aujourd’hui, la population haut-katangaise souhaite vivement le retour de son gouverneur afin qu’il achève sa mission ambitieuse : renforcer la lutte contre l’évasion fiscale et accélérer le développement du Haut-Katanga, en particulier dans les infrastructures. Son objectif affiché est de construire davantage d’ouvrages publics et de consolider les acquis, conformément à la vision du Chef de l’État.

Sondage Les Points

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