Stanis Bujakera Tshiamala, la presse et le pouvoir

Il y a un fait incontestable. Il y a souvent un débat entre journalistes pour savoir s’ils doivent être engagés ou faire montre d’impartialité. On a les deux tendances.

Il y en a qui disent qu’ils sont journalistes, le reste ce n’est pas leur affaire. Il y en a qui disent le contraire.

Puis, vient un autre principe qui dit que le journaliste ne peut ni être censuré ni s’autocensurer. Il y a juste la responsabilité devant laquelle il se trouve à chaque fois. C’est tout ! J’ai fixé l’opinion sur le cas Bujakera.

Les principes sont clairs et sont observés selon que le régime est démocratique, à tendance démocratique, autocratique, totalitaire ou dictatorial.

Enfin, dernière chose, c’est la clause de la conscience. Elle accorde au journaliste le droit de se conformer à sa conscience. Bernard Voyenne, dans un de ses ouvrages «La presse et le pouvoir» (couverture rouge, lu en 1976 à l’Unaza-Isti), rappelle que Louis XIV affirme que «l’information est le pouvoir ! »

WAZIR KUDURA KASONGO ML

JOURNALISTE EDITORIALISTE

POLITOLOGUE